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Spiritualité appliquée ... à la bonne santé
Citation de vivreucda le 15 février 2023, 9h35Spiritualité appliquée ... à la bonne santé
Un Cours D’Amour explique sous de nombreux angles comment les maux et les maladies nous affectent lorsque nous nous éloignons de nos aspirations profondes. Voici quelques extraits de l'ouvrage qui peuvent nous faire prendre conscience de la dépendance forte entre spiritualité et bonne santé.
Extraits d'Un Cours D’Amour
C:15.1 Toutes les maladies des temps présents et de l’histoire cèderaient la place à l’amour sans l’interférence de tout ce qui voudrait rendre particulier.
Jour 7.2 Mais quand tu t’es vu séparé et seul, tu ne pouvais pas faire autrement que de subir la peur, la solitude et toutes les maladies découlant de l’émotion fondamentale de peur.
Jour 14.2 Ainsi la maladie est un rejet des sentiments. Tout ce qui cause la peur est un rejet des sentiments. Tout ce qui cause la solitude est un rejet des sentiments. Tout ce qui cause la violence est un rejet des sentiments.
Jour 16.4 La maladie a été définie comme étant des sentiments rejetés, sentiments à propos desquels la conscience n’avait pas été choisie. Par ce rejet, ces sentiments sont devenus physiques.
Les sentiments rejetés sont ceux pour lesquels tu te blâmes.Jour 16.6 Chacun reste encore attaché et affecté par tout ce qu’il a rejeté ou éjecté. Tout ce qui a été expulsé fait partie de l’entièreté du soi. À mesure que revient au Soi ce qui a été éjecté ou rejeté et rendu « réel », la manifestation physique se dissout parce que la source, qui était la séparation, n’existe plus. Autrement dit, la maladie n’est plus observable une fois que ce qui était rejeté s’est joint au Soi spacieux.
.... de nombreux autres extraits d'Un Cours D’Amour traitent de ce sujet. On les trouvera en particulier dans les paragraphes suivants du livre:
C:3.19 ; C:10.1 ; C:15.1; T3:3.5 ; T3:5.3 ; T3:14.7 ; T3:18.6 ; T4:10.3 ; D:3.6 ; Jour 3.30 ; Jour 7.2 ; Jour 14.2 ; Jour 14.4 ; Jour 16.4 ; Jour 16.5 ; Jour 16.6 ; Jour 16.11 ; Jour 18.16 ; Jour 39.46.
Application
Une petite introspection permettra à chacun de retrouver des expériences personnelles illustrant l'aspect psychosomatique de maux qu'il a ressenti à un moment ou un autre (torticolis, douleur à l'épaule, ...).
Je vais vous livrer un exemple personnel relatif à un problème finalement bénin car résolu rapidement.
Voilà ce que je notais vers la fin d'une crise qui s'est étendue sur 2 à 3 mois :
Symptômes physiques:
Une première alerte s'est manifestée par des douleurs de type sciatique dans l'une ou l'autre jambe. Cela se traduisait par une grande difficulté à trouver une position allongée confortable.
Cette alerte a été suivie d'un mal de dos localisé en bas à droite. Ce mal s'est déclenché à l'occasion d'un faux mouvement lors d'un exercice physique. Il était quand même étrange que ce léger à-coup me déclenche une telle douleur persistante.
Cela a été suivi par un un mal de dos très gênant en toutes sortes de positions avec une douleur qui se déplaçait dans le bas de mon dos : un jour à droite, un autre à gauche, ... . Des douleurs sourdes alternaient aves des douleurs aiguës; il me devenait impossible de me pencher en avant.
Ça ne s'est pas arrêté là et ça a été suivi de douleurs sur une barre complète en bas du dos, permanentes et fortes, au coucher, à chaque changement de position, au levé, en cours de journée. J'en arrivais à être obligé de marcher à petits pas, à avoir une position assise inconfortable, jusqu'à avoir des difficultés pour respirer à pleins poumons ...
Je ne voyais aucune origine physique à ces douleurs et je me mis à rechercher profondément une origine psychologique. Une nuit, à force d'introspection, je pense trouver une contradiction** dans laquelle je m'étais enfermé et j'identifie une légère adaptation de mon mode de vie qui devrait permettre de sortir de cette contradiction. Rien qu'à imaginer cette adaptation, je ressens un soulagement très grand qui inonde mon corps : je peux reprendre une respiration pleine, les douleurs s'atténuent fortement. Je prends alors la résolution d'appliquer la solution pratique que j'ai trouvée pour sortir de cette contradiction et je retourne me coucher dans de meilleures conditions (je ressens alors quand même des gênes, mais comme si j'étais en convalescence, ce qui paraît normal).
Mais, tardant à pas mettre en œuvre cette solution pratique, les douleurs réapparaissent dans les jours qui suivent.
Mes douleurs n'ont finalement disparu que lorsque j'ai pu assumer, partager avec mon environnement, et mettre en œuvre l'adaptation de mode de vie qui me permettrait de sortir de la contradiction dans laquelle je m'étais enfermé, soit 1 à 2 semaines plus tard.* * La contradiction dans laquelle je m'étais enfermé: un peu isolé depuis quelques temps, je ressentais un besoin important d'être davantage en relation avec d'autres personnes. Mais, compte tenu de mon contexte social et familial j'avais peur que toute action forte en ce sens ne mette en péril mon équilibre de vie. J'avais donc à la fois identifié un manque de relation, des moyens d'être moins isolé, et je m'étais interdit de les appliquer.
Interprétation
Un premier niveau d'interprétation a été trouvé dans l'identification de la contradiction décrite ci-dessus et de la solution mise en œuvre pour en sortir. Un Cours D'Amour m'a déjà beaucoup aidé pour cela : dans la prise de conscience de notre besoin de relations ( par exemple: "C27:12 Ton cœur comprend que la relation est la source de son être"), dans la croyance du lien très fort entre symptômes physiques et déséquilibre psychologique ou spirituel, dans l'identification de mes aspirations profondes et dans la recherche d'un mode de vie me permettant d'être en phase avec elles.
A la suite de cet épisode, j'ai recherché des lectures confirmant mon expérience.
J'ai trouvé plusieurs livres qui traitent de ce que l'on peut appeler simplement des maladies psychosomatiques. Celui qui m'a le plus convaincu est "Ton corps dit: aime-toi" de Lyse BOURBEAU. L'introduction de ce livre est d'ailleurs dans le droit fil des leçons d'Un Cours D'Amour. Ces lectures me permettent de préciser l'interprétation de l'expérience que j'ai décrite ci-dessus et de tenter une généralisation :
Déclenchement du mal
On agit dans une direction ou on se trouve dans une situation, en opposition avec nos besoins fondamentaux (connexion avec le monde, amour, liberté, joie, ouverture, relations sincères, …). Une relecture d'extraits d'Un Cours D'Amour peut aider à préciser ces besoins et à identifier la dérive dans laquelle on se trouve.
Cela entraine une grande frustration consciente ou inconsciente : ce que l'on vit est en désaccord avec ce que l'on aspire profondément à vivre. Cette frustration est encore plus grande si on a déjà identifié une solution possible pour vivre en accord avec nous-même. On peut supposer qu'elle génère un dysfonctionnement dans le corps: contractures ?, toxines ?, défaillance de nos défenses ?, .... ?... . Elle rend ainsi le corps malade, ce qui se signale par différents symptômes. Il reste à savoir pourquoi c'est telle ou telle partie du corps qui est affectée … . Certains trouvent des liens directs entre symptômes physiques et type de mal-être psychologique ou spirituel. Cela peut aider à identifier la dérive spirituelle ou psychologique qui nous affecte, mais dans mes lectures je n'ai pas trouvé d'argumentation très convaincante sur le sujet.
Plus simplement, le mal peut certainement affecter plus facilement un organe de notre corps particulièrement faible, ou affaibli par un environnement difficile, une fatigue, ou une prédisposition ....
Pour faire disparaître le mal
Après avoir traité par la médecine classique l'urgence éventuelle des symptômes qui nous affectent :
- Se remettre en tête les besoins fondamentaux (connexion au monde, amour, liberté, joie, ouverture, relations sincères,…), par exemple en relisant des extraits d'Un Cours D'Amour
- Identifier
- ce qui a pu être en contradiction avec ces besoins; ce peut être :
- une croyance, comme dans l'exemple ci-dessus (peur de détériorer une situation qui parait très équilibrée)
- une situation donnée, (par exemple : un manque de relations sincères suite au départ d'un être cher, l'abus d'autorité d'un chef, un manque de connexions avec le monde, ...)
- et surtout, la combinaison entre une situation ou croyance contraire à nos besoins profonds ET une autocensure d'une solution possible pour en sortir.
- Rechercher et imaginer des solutions pour pallier le problème identifié (situation ou mode de vie qui répondrait bien à nos aspirations profondes) ; voir si nous ne sommes pas en train de refouler une solution. Essayer de ressentir l'effet que ces solutions (nouvelles ou refoulées) donneraient sur son bien-être, sur la satisfaction de ses aspirations.
- Une fois convaincu d'avoir trouvé une solution, mettre en œuvre les changements qui mènent à cette solution, de manière aussi douce et réformatrice que possible (négociation avec l'environnement).
Et vous ? avez vous un exemple de Spiritualité appliquée ... à la bonne santé ?
Spiritualité appliquée ... à la bonne santé
Un Cours D’Amour explique sous de nombreux angles comment les maux et les maladies nous affectent lorsque nous nous éloignons de nos aspirations profondes. Voici quelques extraits de l'ouvrage qui peuvent nous faire prendre conscience de la dépendance forte entre spiritualité et bonne santé.
Extraits d'Un Cours D’Amour
C:15.1 Toutes les maladies des temps présents et de l’histoire cèderaient la place à l’amour sans l’interférence de tout ce qui voudrait rendre particulier.
Jour 7.2 Mais quand tu t’es vu séparé et seul, tu ne pouvais pas faire autrement que de subir la peur, la solitude et toutes les maladies découlant de l’émotion fondamentale de peur.
Jour 14.2 Ainsi la maladie est un rejet des sentiments. Tout ce qui cause la peur est un rejet des sentiments. Tout ce qui cause la solitude est un rejet des sentiments. Tout ce qui cause la violence est un rejet des sentiments.
Jour 16.4 La maladie a été définie comme étant des sentiments rejetés, sentiments à propos desquels la conscience n’avait pas été choisie. Par ce rejet, ces sentiments sont devenus physiques.
Les sentiments rejetés sont ceux pour lesquels tu te blâmes.
Jour 16.6 Chacun reste encore attaché et affecté par tout ce qu’il a rejeté ou éjecté. Tout ce qui a été expulsé fait partie de l’entièreté du soi. À mesure que revient au Soi ce qui a été éjecté ou rejeté et rendu « réel », la manifestation physique se dissout parce que la source, qui était la séparation, n’existe plus. Autrement dit, la maladie n’est plus observable une fois que ce qui était rejeté s’est joint au Soi spacieux.
.... de nombreux autres extraits d'Un Cours D’Amour traitent de ce sujet. On les trouvera en particulier dans les paragraphes suivants du livre:
C:3.19 ; C:10.1 ; C:15.1; T3:3.5 ; T3:5.3 ; T3:14.7 ; T3:18.6 ; T4:10.3 ; D:3.6 ; Jour 3.30 ; Jour 7.2 ; Jour 14.2 ; Jour 14.4 ; Jour 16.4 ; Jour 16.5 ; Jour 16.6 ; Jour 16.11 ; Jour 18.16 ; Jour 39.46.
Application
Une petite introspection permettra à chacun de retrouver des expériences personnelles illustrant l'aspect psychosomatique de maux qu'il a ressenti à un moment ou un autre (torticolis, douleur à l'épaule, ...).
Je vais vous livrer un exemple personnel relatif à un problème finalement bénin car résolu rapidement.
Voilà ce que je notais vers la fin d'une crise qui s'est étendue sur 2 à 3 mois :
Symptômes physiques:
Une première alerte s'est manifestée par des douleurs de type sciatique dans l'une ou l'autre jambe. Cela se traduisait par une grande difficulté à trouver une position allongée confortable.
Cette alerte a été suivie d'un mal de dos localisé en bas à droite. Ce mal s'est déclenché à l'occasion d'un faux mouvement lors d'un exercice physique. Il était quand même étrange que ce léger à-coup me déclenche une telle douleur persistante.
Cela a été suivi par un un mal de dos très gênant en toutes sortes de positions avec une douleur qui se déplaçait dans le bas de mon dos : un jour à droite, un autre à gauche, ... . Des douleurs sourdes alternaient aves des douleurs aiguës; il me devenait impossible de me pencher en avant.
Ça ne s'est pas arrêté là et ça a été suivi de douleurs sur une barre complète en bas du dos, permanentes et fortes, au coucher, à chaque changement de position, au levé, en cours de journée. J'en arrivais à être obligé de marcher à petits pas, à avoir une position assise inconfortable, jusqu'à avoir des difficultés pour respirer à pleins poumons ...
Je ne voyais aucune origine physique à ces douleurs et je me mis à rechercher profondément une origine psychologique. Une nuit, à force d'introspection, je pense trouver une contradiction** dans laquelle je m'étais enfermé et j'identifie une légère adaptation de mon mode de vie qui devrait permettre de sortir de cette contradiction. Rien qu'à imaginer cette adaptation, je ressens un soulagement très grand qui inonde mon corps : je peux reprendre une respiration pleine, les douleurs s'atténuent fortement. Je prends alors la résolution d'appliquer la solution pratique que j'ai trouvée pour sortir de cette contradiction et je retourne me coucher dans de meilleures conditions (je ressens alors quand même des gênes, mais comme si j'étais en convalescence, ce qui paraît normal).
Mais, tardant à pas mettre en œuvre cette solution pratique, les douleurs réapparaissent dans les jours qui suivent.
Mes douleurs n'ont finalement disparu que lorsque j'ai pu assumer, partager avec mon environnement, et mettre en œuvre l'adaptation de mode de vie qui me permettrait de sortir de la contradiction dans laquelle je m'étais enfermé, soit 1 à 2 semaines plus tard.
* * La contradiction dans laquelle je m'étais enfermé: un peu isolé depuis quelques temps, je ressentais un besoin important d'être davantage en relation avec d'autres personnes. Mais, compte tenu de mon contexte social et familial j'avais peur que toute action forte en ce sens ne mette en péril mon équilibre de vie. J'avais donc à la fois identifié un manque de relation, des moyens d'être moins isolé, et je m'étais interdit de les appliquer.
Interprétation
Un premier niveau d'interprétation a été trouvé dans l'identification de la contradiction décrite ci-dessus et de la solution mise en œuvre pour en sortir. Un Cours D'Amour m'a déjà beaucoup aidé pour cela : dans la prise de conscience de notre besoin de relations ( par exemple: "C27:12 Ton cœur comprend que la relation est la source de son être"), dans la croyance du lien très fort entre symptômes physiques et déséquilibre psychologique ou spirituel, dans l'identification de mes aspirations profondes et dans la recherche d'un mode de vie me permettant d'être en phase avec elles.
A la suite de cet épisode, j'ai recherché des lectures confirmant mon expérience.
J'ai trouvé plusieurs livres qui traitent de ce que l'on peut appeler simplement des maladies psychosomatiques. Celui qui m'a le plus convaincu est "Ton corps dit: aime-toi" de Lyse BOURBEAU. L'introduction de ce livre est d'ailleurs dans le droit fil des leçons d'Un Cours D'Amour. Ces lectures me permettent de préciser l'interprétation de l'expérience que j'ai décrite ci-dessus et de tenter une généralisation :
Déclenchement du mal
On agit dans une direction ou on se trouve dans une situation, en opposition avec nos besoins fondamentaux (connexion avec le monde, amour, liberté, joie, ouverture, relations sincères, …). Une relecture d'extraits d'Un Cours D'Amour peut aider à préciser ces besoins et à identifier la dérive dans laquelle on se trouve.
Cela entraine une grande frustration consciente ou inconsciente : ce que l'on vit est en désaccord avec ce que l'on aspire profondément à vivre. Cette frustration est encore plus grande si on a déjà identifié une solution possible pour vivre en accord avec nous-même. On peut supposer qu'elle génère un dysfonctionnement dans le corps: contractures ?, toxines ?, défaillance de nos défenses ?, .... ?... . Elle rend ainsi le corps malade, ce qui se signale par différents symptômes. Il reste à savoir pourquoi c'est telle ou telle partie du corps qui est affectée … . Certains trouvent des liens directs entre symptômes physiques et type de mal-être psychologique ou spirituel. Cela peut aider à identifier la dérive spirituelle ou psychologique qui nous affecte, mais dans mes lectures je n'ai pas trouvé d'argumentation très convaincante sur le sujet.
Plus simplement, le mal peut certainement affecter plus facilement un organe de notre corps particulièrement faible, ou affaibli par un environnement difficile, une fatigue, ou une prédisposition ....
Pour faire disparaître le mal
Après avoir traité par la médecine classique l'urgence éventuelle des symptômes qui nous affectent :
- Se remettre en tête les besoins fondamentaux (connexion au monde, amour, liberté, joie, ouverture, relations sincères,…), par exemple en relisant des extraits d'Un Cours D'Amour
- Identifier
- ce qui a pu être en contradiction avec ces besoins; ce peut être :
- une croyance, comme dans l'exemple ci-dessus (peur de détériorer une situation qui parait très équilibrée)
- une situation donnée, (par exemple : un manque de relations sincères suite au départ d'un être cher, l'abus d'autorité d'un chef, un manque de connexions avec le monde, ...)
- et surtout, la combinaison entre une situation ou croyance contraire à nos besoins profonds ET une autocensure d'une solution possible pour en sortir.
- ce qui a pu être en contradiction avec ces besoins; ce peut être :
- Rechercher et imaginer des solutions pour pallier le problème identifié (situation ou mode de vie qui répondrait bien à nos aspirations profondes) ; voir si nous ne sommes pas en train de refouler une solution. Essayer de ressentir l'effet que ces solutions (nouvelles ou refoulées) donneraient sur son bien-être, sur la satisfaction de ses aspirations.
- Une fois convaincu d'avoir trouvé une solution, mettre en œuvre les changements qui mènent à cette solution, de manière aussi douce et réformatrice que possible (négociation avec l'environnement).
Et vous ? avez vous un exemple de Spiritualité appliquée ... à la bonne santé ?