Reçu par Mari Perron en 2002
Avertissement: Le livre Un Cours D’Amour est une référence indispensable pour retrouver le contexte et le sens originel de chaque message transmis. Les extraits proposés ici sont donc référencés de manière à pouvoir retrouver facilement le texte dont ils sont issus. Le système de renvoi utilisé est celui recommandé à la fin du livre Un Cours D’Amour au chapitre “Systèmes de renvois”, rappelé également ici.
DD.3
Le flux libre du dialogue est comme un courant d’eau sans entrave. L’action non entravée, l’action sans obstacle, est un mouvement non restreint et en harmonie avec l’être et l’expression.
DD.4
L’acceptation fait sauter les barrages de la restriction et libère le flux.
DD.13
Tu ne peux pas être autre chose en limitant ta nature. Tu peux agir comme si tu étais autre chose. Cette action d’agir comme si tu étais autre chose est l’ego.
DD.15
L’homme qui ne connaît pas l’amour suit des instincts contre-nature pour la survie de son ego. Il est donc nécessaire pour l’ego humain d’avoir des restrictions, les restrictions mêmes qui perpétuent l’ego.
DD.16
L’esprit humain qui connaît l’amour n’a pas besoin de restrictions. L’esprit humain qui connaît l’amour a plutôt besoin d’être débridé.
DD.17
C’est l’acte même de restreindre, imposé à la fois en dedans et au dehors, qui a provoqué la naissance de l’ego, c’est-à-dire le faux soi ou l’imitation.
DD.20
Peu ont vu les rôles comme des barrières, les agendas comme des restrictions, les objectifs comme une non-acceptation de ce qui est, les désaccords comme des jugements. Comment peut-on fonctionner sans limites de temps, d’horaires, d’animateurs et de participants ?
DD.25
Ce sont des questions sérieuses, et les réponses négatives ne doivent pas être niées.
C’est une tâche colossale, une tâche qui ne peut être abordée par le travail acharné ou l’effort. Comme telle, c’est la tâche qui commencera à briser ton attachement au travail acharné et à l’effort.
Tu dois pratiquer cette facilité afin de découvrir la facilité qui découlera de la rupture de ton attachement au travail acharné et à l’effort. Ton attachement à des buts et à des objectifs est le même ; un attachement à l’effort et un déni de ton accomplissement.
DD.26
Un rejet radical de l’ancien modèle est maintenant nécessaire. La confiance dans le soi de la forme n’émergera pas des vieux modèles, mais du nouveau modèle.
DD.27
Quand tu cesses de te restreindre, tu es naturellement gentil et aimant envers toi-même, tu te sens libre et expansif. Quand tu cesses de nier comment tu te sens, le soulagement et la gratitude te comblent. Lorsque tu cesses d’ériger des barrières, tu cesses de te sentir séparé. Lorsque tu cesses de juger, tu es en paix avec tes sentiments de tristesse et de colère, autant que tu peux l’être avec tes sentiments de joie et d’harmonie.
DD.28
Il n’est demandé à personne de ne pas élever de barrières dans un environnement apeurant, mais la peur diminue à mesure que ton dialogue interne s’ajuste à la nouvelle expérience. Or il t’est demandé de découvrir un environnement sans peur, un environnement dans lequel tu te sens capable de mettre de côté la peur d’être toi-même. Cela peut être facile pour certains et plus difficile pour d’autres. Il se peut que tu te sentes capable de prendre place au sein d’un groupe, ou peut-être pas. Ce n’est pas le temps à présent de nier les sensations d’inconfort soulevées par les questions ci-dessus, de te sentir rejeté ou de craindre de rejeter les autres parce que tu sais intuitivement ce qu’ils sont. La première étape du processus est l’honnêteté. L’honnêteté d’accepter ce que toi-même tu ressens est souvent une plus grande révélation pour toi que pour les autres.
DD.29
Ce n’est pas un temps pour entrer dans un travail acharné afin de surmonter les peurs ou l’inconfort, mais bien un temps pour découvrir un lieu sûr où ces choses n’existent pas. Ce sera une joyeuse découverte.
DD.30
Une fois qu’un premier lieu de sécurité (là où deux ou plus se sont joints et sont prêts à être des bassins limpides) est trouvé, la pratique commence, et ce sera joyeux.
DD.31
C’est le travail du dialogue ; le mouvement et l’expression de l’être. Cela doit te bousculer et t’affecter afin de permettre à ton cœur de ressentir, de s’ouvrir, de crier, de chanter. Cela doit être inspiré et permettre à ta propre sagesse et aux idées de s’écouler librement, de leur donner une voix, de partager. C’est être à l’écoute, comme un réceptacle, recevoir ce qui se déverse des autres sans émettre de jugements. C’est recevoir l’énergie réelle d’autrui, sentir la connexion, permettre le déversement dans un seul bassin et laisser le bassin t’amener dans des directions imprévues.
DD.34
C’est renoncer à l’idée d’une connaissance à acquérir et à exploiter.
Tu verras que l’approche du dur labeur et d’être bon, qui menait à acquérir un statut et des récompenses, était toujours fausse,
DD.36
En d’autres termes, tu réaliseras que ta prédétermination de la façon dont les choses « devraient » être a été ta plus grande restriction lorsqu’il s’agit d’appréhender ce qui est, et aussi ta plus grande source de déception. Tu pourras aussi réaliser combien de fois tu es naturellement joyeux, compatissant, gentil et plein de sagesse quand tu es présent à ce qui est, plutôt que de souhaiter que les choses soient autrement que ce qu’elles sont.
DD.37
Lorsque tu es un être aimant, tu ne ressens plus le besoin d’agir sans cesse de façon aimante. L’amour n’a pas besoin d’« agir ».
Ainsi, toutes tes actions émanent de l’être aimant, et ces actions sont appropriées en fonction de la situation. Tu seras libre de répondre avec rigueur quand la rigueur est nécessaire, tu seras libre d’être drôle ou sérieux, de répondre avec ton intellect dans une situation ou avec ton cœur dans une autre, d’être confiant en tes réponses parce qu’elles émanent de l’être aimant.
DD.38
Tu gagneras simplement confiance en étant toi-même.