Extraits d’Un Cours D’Amour – Un cours d’amour – Premier livre

Avertissement: Le livre Un Cours D’Amour est une référence indispensable pour retrouver le contexte et le sens originel de chaque message transmis. Les extraits proposés ici sont donc référencés de manière à pouvoir retrouver facilement le texte dont ils sont issus. Le système de renvoi utilisé est celui recommandé à la fin du livre Un Cours D’Amour au chapitre “Systèmes de renvois”, rappelé également ici.

Introduction

C:I.1

Ce cours a été écrit pour l’esprit, mais seulement pour l’amener à faire appel au cœur.

C:I.5

Les lois de l’amour ne sont pas des règles, des faits, ou de bonnes réponses. Les lois de l’amour apportent la liberté spirituelle, la liberté qui réside au-delà de la croyance, au-delà de la pensée, au-delà de l’adhésion à toute autorité autre que celle de son propre cœur.

C:I.6

Le cœur est nécessaire pour guider l’esprit dans une voie où il ne désire pas être guidé, une voie qui mène à la jonction, une voie qui ne permet pas la position séparée de l’esprit, ses règles ou ses bonnes réponses. Le cœur est nécessaire parce qu’il est qui et où tu es et répond dans l’amour à ce qui ne fait qu’un avec lui. Nous sommes un seul cœur.

C:I.7

Nous sommes un seul esprit. La route vers l’unité et l’union, vers la vie sous une forme qui accepte l’unité et l’union, vers une humanité restaurée dans l’entièreté, passe par le cœur de l’esprit.

C:I.11

Nous sommes un seul cœur. Nous sommes un seul esprit. Joints dans l’entièreté de cœur, nous sommes le paradis du monde. Nous remplaçons l’amertume par la douceur. Nous résidons dans la réalité d’un seul Cœur, berceau de la création, berceau du nouveau.

C:I.12

Le nouveau est l’amour de la création en déploiement. Le nouveau est l’expression de l’amour. Le nouveau est le véritable remplacement du faux, la disparition de l’illusion, la joie née au milieu du chagrin. Le nouveau reste encore à être créé, d’un seul Cœur à un seul Cœur.

C:I.13

Ceci est un cours pour le cœur. Le berceau du nouveau.

Addendum – Apprendre au temps du Christ – I

C:A.2

L’apprentissage est nécessaire seulement en attendant que la perception soit guérie. La perception de ton état séparé est l’illusion pour laquelle un remède était nécessaire – qui fut offert dans Un cours en miracles.

C:A.4

Il t’est donc demandé de ne pas appliquer ta pensée et tes efforts, tes moyens habituels d’apprendre, à ce Cours d’amour. Ce Cours ne s’adresse pas à l’esprit mais au cœur. Ce n’est pas une voie de la pensée et de l’effort, mais une voie du sentiment, de l’aisance et de relation directe.

C:A.12

Je te dis simplement de recevoir avant de chercher à percevoir.

C:A.17

À ceux qui n’entrent pas en unité et en relation, il n’est pas possible d’offrir aide et correction ni de montrer les erreurs de leurs perceptions.

C:A.18

L’apparente facilité de ce Cours est là justement où réside sa difficulté. Renoncer à la difficulté pour la facilité, c’est plus que certains ego ne sont désireux d’accepter. Renoncer à l’effort pour la facilité, c’est plus que certains ne sont capables d’accepter. Pourquoi ? Parce que c’est trop difficile. Cela va à l’encontre de tout ce qu’ils ont appris et de la nature de la réalité dans laquelle l’esprit a fonctionné.

C:A.19

La voie du cœur est la voie du Temps du Christ. Le temps du Saint-Esprit est passé. Le temps des intermédiaires est révolu.

Préambule

C:P.7

Le Christ en toi est ce qui est capable d’apprendre sous forme humaine ce que cela veut dire d’être un enfant de Dieu.

C:P.19

Que sont les bonnes intentions sinon le choix de faire ce que tu peux faire, seul, par toi-même, contre toute attente ? C’est pourquoi les bonnes intentions manquent si souvent de se concrétiser et pourquoi, après tant d’efforts, le résultat semble rarement en valoir la peine.

C:P.20

Tu préfères renoncer à toi-même et aider les autres, sans réaliser que tu ne peux aider personne tant que tu ne t’es pas aidé toi-même.

C:P.32

Quand tu cesses de voir avec les yeux de l’ego, tu cesses de voir la forme et tu cesses de la chercher. Tu commences à voir le contenu.

C:P.34

Le contenu de Dieu est l’amour. Jésus a incarné Dieu en incarnant l’amour. Il est venu renverser la manière dont Dieu était compris, pour mettre fin à la vision de Dieu en termes humains de vengeance, de punition et de jugement.

C:P.39

Si tu n’es pas capable de te voir toi-même « autrement qu’en » homme ou en femme vivant dans un lieu et un temps particuliers, tu ne peux pas voir ton Soi.

C:P.44

Cette fois, nous prenons une approche directe, une approche qui semble, au premier abord, laisser derrière elle l’apprentissage abstrait et les mécanismes complexes de l’esprit qui t’ont tant trahi. Nous prenons nos distances par rapport à l’intellect, l‘orgueil de l’ego, et nous abordons ce dernier apprentissage par l’univers du cœur. C’est pourquoi, pour mettre fin à la confusion, nous appelons ce cours Un cours d’amour.

Chapitre 1 Un cours d’amour

C:1.1

Définissons le cœur comme le centre de l’être, ce lieu d’où viennent tous les sentiments. Tout sentiment véritable est amour.

Ta recognition de ce qu’est l’Amour est ce qui te ramènera à ton Soi.

C:1.2

Tout sentiment résulte de l’amour ou de l’absence d’amour.

C:1.3

L’amour est aussi essentiel à ton être que le cœur l’est au corps.

C:1.18

Tous les sentiments que tu étiquettes joyeux ou compatissants sont de l’amour. Tous les sentiments que tu étiquettes douloureux ou coléreux sont de la peur. C’est tout ce qu’il y a. C’est le monde que tu fabriques. L’amour ou la peur est ta réalité par choix. Un choix pour l’amour crée l’amour. Un choix pour la peur crée la peur. Quel choix, penses-tu, a été fait pour créer le monde que tu appelles ta demeure ? Ce monde a été créé par ton choix, et un nouveau monde peut être créé par un nouveau choix. Mais tu dois réaliser que c’est tout ce qu’il y a. L’amour ou l’absence d’amour. L’amour est tout ce qui est réel. Un choix pour l’amour est un choix pour le ciel.

Chapitre 2 Ce que l’amour est

C:2.1

Ce que l’amour est ne peut pas s’enseigner. Cela ne peut pas s’apprendre. Mais il est possible de le reconnaître.

L’amour ne peut pas t’être enseigné mais tu peux apprendre à voir l’amour où il existe déjà.

C:2.6

Croire que tu es capable d’agir par amour dans un cas et d’agir par colère dans un autre, et que ces deux actions ont le même point d’origine, est une erreur aux proportions énormes. Tu attaches encore à l’amour une composante «occasionnelle » et tu penses qu’agir plus fréquemment par amour est un exploit. Tu étiquettes comme «bon» le fait d’agir par amour et comme «mauvais» le fait d’agir par colère.

C:2.9

La folie de ton processus de pensée et du monde que tu perçois doit être portée à ta connaissance pour que tu consentes à l’abandonner. Tu sais cela, et pourtant tu oublies constamment. Cet oubli est le travail de ton ego.

Chapitre 3 La première leçon

C:3.2

Tout existe à l’intérieur de toi.

C:3.3

Il n’y a aucune condition humaine qui n’existe pas chez tous les humains. Il est totalement impossible que l’un ait ce qu’un autre n’a pas.

C:3.4

Tu n’es pas une forme, ton monde réel n’est pas une forme non plus.

Voir vraiment, c’est commencer à voir l’informe. Commencer à voir l’informe, c’est commencer à comprendre ce que tu es.

C:3.6

Dans la lumière qui n’apparaît qu’aux yeux qui ne voient plus, tu trouveras le Christ qui réside en toi.

C:3.10

Toute chose prend naissance dans une idée, une pensée, une conception. Toute chose qui a été manifestée dans ton monde a d’abord été conçue dans l’esprit. Bien que tu saches que cela est vrai, tu continues à croire que tu es l’effet et non la cause.

C:3.14

À mesure que tu lis, reste bien conscient de ton cœur, car c’est là que cet apprentissage entre et demeure. Ton cœur est maintenant tes yeux et tes oreilles.

Le seul changement dans la pensée qu’il t’est demandé de faire est de réaliser que tu n’en as pas besoin.

C:3.17

C’est à nos cœurs que nous en appelons pour être guidés, car là réside celui qui guide vraiment.

Chapitre 4 L’équité de l’amour

C:4.1

Qu’est-ce que cela signifie d’aimer purement ? Cela signifie aimer pour l’amour d’aimer. Simplement aimer. Ne pas avoir de fausses idoles.

C:4.4

Ta longue quête d’une preuve de l’existence de Dieu prend fin ici, quand tu reconnais ce que l’amour est.

C:4.5

Toute peur est basée sur ton incapacité à reconnaître l’amour, et donc qui tu es.

C:4.6

Dans la connaissance de ton Soi, toute menace de temps, d’espace et de lieu se dissout.

C:4.10

Sous la direction de l’ego, l’esprit a prospéré en misant sur les gagnants et les perdants, en s’efforçant d’obtenir et de gagner une meilleure place. Le cœur ne connaît pas ces distinctions,

C:4.21

Les plus chanceux parmi vous ont construit un endroit qui ressemble à un chez soi dans votre monde. C’est là où tu gardes l’amour sous clé derrière des portes closes. C’est là où tu retournes après tes incursions dans le monde que tu as fabriqué ; et aussitôt rentré, tu crois avoir laissé la folie du monde à l’extérieur. Ici tu te sens protégé et tu rassembles autour de toi ceux que tu aimes.

C:4.24

La perception que tu as de l’amour t’a donc préparé à ce que l’amour est.


C:4.25

Prends toutes les images de l’amour que tu as faites et que tu as mises à part, et répands-les à l’extérieur des portes de l’amour. Quelle différence ferait un monde d’amour pour ceux qui ont verrouillé leurs portes au monde ? Quelle vaste portée leur monde d’amour atteindrait, une fois l’amour joint au monde. Quel besoin auront les coléreux de maintenir leur colère lorsque l’amour se sera joint au monde ! Car l’amour se joint effectivement au monde, et c’est dans cette jonction que l’amour réside, aussi sainte que lui.

Chapitre 5 La relation

C:5.4

Quand tu penses aux relations tu penses à l’une d’elles puis à une autre…tu penses que la relation existe entre un corps et un autre…

C:5.5

La relation existe indépendamment des particularités.

C’est ce que ton cœur doit apprendre de nouveau.

Tu penses que la relation existe entre un corps et un autre, et tant que tu penseras ainsi tu ne comprendras pas la relation ou l’union, et tu ne parviendras pas à reconnaître l’amour pour ce qu’il est.

C:5.6

La relation est ce qui existe entre une chose et une autre. Ce n’est pas une chose ou une autre chose.

Aucune chose n’existe sans une autre.

C:5.12

C’est en comprenant la relation qui existe entre ce que tu ressens et ce que tu fais que les leçons de l’amour sont apprises. Chaque sentiment demande que tu entres en relation avec lui, car c’est là que tu trouveras l’amour. C’est en chaque jonction, en chaque entrée en relation, que l’amour existe. Chaque jonction, chaque entrée en relation, est précédée d’une suspension du jugement.

Ce qui est jugé demeure à l’extérieur de toi, et c’est ce qui demeure à l’extérieur qui t’appelle à faire ce que l’amour te dirait de ne pas faire.

C:5.14

À l’intérieur de toi le monde entier est protégé, sûr et en sécurité.

C:5.15

C’est tout ce qui constitue les deux mondes. Celui que tu considères comme réel est celui que tu gardes à l’extérieur de toi, ce qui permet de le regarder avec les yeux du corps. Celui que tu ne vois pas et dans lequel tu ne crois pas est celui que tu ne peux pas voir en regardant à l’extérieur, mais c’est celui qui néanmoins est vraiment réel. Regarder à l’intérieur le monde réel requiert une autre sorte de vision : la vision de ton cœur, la vision de l’amour, la vision du Christ en toi.

C:5.20

Le premier et le seul exercice pour ton esprit qu’offre ce Cours a déjà été énoncé : consacre ta pensée à l’union. Lorsque des pensées insensées encombrent ton esprit, quand surgit la rancœur, quand monte l’inquiétude, répète la pensée qui vient ouvrir ton cœur et dégager ton esprit : « Je consacre toute pensée à l’union. » Aussi souvent qu’il le faudra pour remplacer tes pensées insensées, penses-y et redis-le à toi-même pas une fois, mais une centaine de fois par jour si nécessaire. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter de ce qui remplacera tes pensées insensées, car ton cœur intercèdera en réalisant son aspiration à l’union dès que tu auras exprimé ton désir de le laisser faire.

C:5.28

A chaque jonction, chaque union dans laquelle tu entres, ton monde réel est augmenté

C:5.29

La séparation est tout ce que tu perçois par toi-même. L’union est tout ce à quoi tu m’invites et que tu partages avec Dieu.

C:5.30

C’est uniquement en relation que quoi que ce soit devient réel. Tu réalises cela et tu t’efforces donc de tenir loin de toi tout ce qui, en relation avec toi, ajouterait à ton inconfort et à ta douleur. Penser qu’une relation quelle qu’elle soit peut causer la terreur, l’inconfort ou la douleur, c’est là où tu te trompes lorsque tu penses à la relation.

Chapitre 6 Le pardon et la jonction

C:6.1

La jonction repose sur le pardon.

Tu dois pardonner à la réalité d’être ce qu’elle est.

Tu dois te pardonner à toi-même de ne pas être capable de tout faire par toi-même, parce que tu as réalisé l’impossibilité de le faire. Tu dois te pardonner d’être ce que tu es, un être qui existe uniquement en relation. Tu dois pardonner à tous les autres d’être comme tu es. Eux non plus ne peuvent pas être séparés, peu importe les efforts qu’ils y mettent. Pardonne-leur. Pardonne-toi. Pardonne à Dieu. Alors tu seras prêt à commencer à apprendre à quel point il est réellement différent de vivre dans la réalité de la relation.

C:6.2

Ton frère n’existe pas à part de toi, ni toi à part de ton frère.

Ton esprit n’est pas contenu à l’intérieur de ton corps, mais il est un en Dieu et partagé également avec tous.

C:6.16

Comment puis-je te rendre la paix attrayante, à toi qui ne la connais pas ?

La paix consiste simplement à se réjouir de la pluie et du soleil, de la nuit et du jour. Sans jugement, la paix luirait partout où tu poses ton regard et dans toutes les situations où tu te trouves.

C:6.17

Les situations sont également des relations. Lorsque la paix entre dans tes relations, les situations deviennent également ce qu’elles sont censées être et t’apparaissent dans la sainte lumière du ciel.

Avec la paix, l’accomplissement se fait au seul endroit où il est sensé de le désirer. Avec ton accomplissement viennent la liberté et le défi de la création. La création devient la nouvelle frontière, l’occupation de ceux qui sont trop jeunes pour se reposer, trop intéressés à vivre encore pour accueillir la paix de la mort.

C:6.20

 Tes relations avec ceux que tu aimes sont-elles rompues lorsqu’ils quittent ce monde ? Ne penses-tu pas encore à eux ? Et ne penses-tu pas encore à eux comme ils étaient dans la vie ? Quelle est la différence, dans ton esprit, entre qui ils étaient et qui ils sont après la mort ?

C:6.21

 C’est ton déni de toutes tes pensées heureuses qui t’a conduit à une vie aussi misérable.

Chapitre 7 Refuser de donner

C:7.1

ce que tu donnes, tu le recevras en vérité. Ce que tu ne reçois pas est la mesure de ce que tu refuses de donner.

C:7.2

 Or tu voudrais garder une partie de toi-même que tu refuserais de donner même à l’amour, et c’est ce que nous devons corriger.

C:7.4

 Afin de t’identifier dans ce monde, tu as dû refuser de donner une partie de toi-même et tu as dit de cette partie : « Voilà ce qui fait de moi qui je suis, une personne unique ».

C:7.5

Ton effort vise à maintenir cette illusion que ce que tu es doit être protégé, et que ta protection repose sur le fait de garder cette partie de toi-même séparée.

C:7.6

C’est la partie qui crie « jamais » à ce qui voudrait te terrasser. Pour ceux dont la vie est menacée, on appelle cela la volonté de vivre. Pour ceux dont l’identité est menacée, on dit que c’est le droit à l’individualité. Pour d’autres, c’est l’appel à créer, et pour d’autres encore, l’appel à aimer.

C:7.7

Réjouis-toi qu’il y ait quelque chose en ce monde qui n’est pas négociable, quelque chose que tu tiens pour sacro-saint. C’est ton Soi. Or ce Soi qui t’est si cher que tu ne le laisseras jamais partir, c’est précisément ce que tu dois être désireux de donner librement. C’est le seul Soi qui tient la lumière de qui tu es en vérité, le Soi qui est joint au Christ en toi.

C:7.8

À mesure que tu apprends que ce que tu donnes, tu le reçois en vérité, tu verras que ce qui réside dans ton cœur est tout ce qui est digne d’être donné, et tout ce que tu voudrais recevoir.

C:7.11

Il n’y a que deux formes de refus : ce que tu refuses de donner au monde qui vient de toi-même et ce que tu refuses de donner qui vient du monde. Une rancœur est quelque chose que tu as choisi pour toi-même, une partie de relation séparée et tenue dans le mépris et la rectitude morale. Tu n’es pas conscient que tu choisis cette forme de refus des dizaines et parfois même des centaines de fois par jour.

C:7.13

Ce qui est joint réside dans la paix et ne connaît aucune rancœur.

C:7.14

Il y a une autre manière par laquelle tu gardes des parties de relations pour toi-même et refuses de les donner. Ce refus ne se présente pas sous forme de rancœurs mais sous forme de particularité. Tu refuses de donner afin de te rendre toi-même particulier, toujours aux dépens d’un autre. Tous tes efforts pour faire mieux que tes frères et sœurs sont ainsi : toute compétition, toute envie, toute avidité.

C:7.16

Ce sont là des exemples de ce que tu refuses de donner qui vient du monde. Mais qu’en est-il de ce que tu refuses au monde qui vient de toi ?

Ces idées que tu gardes pour plus tard, cette créativité qui ne profiterait qu’à toi, cette fortune que tu amasserais – ces choses te sont aussi inutiles quand tu les gardes pour toi seul que si elles n’existaient pas.

Ce que tu refuses au monde, tu le refuses à toi-même, car tu n’es pas séparé du monde.

Chapitre 8 La séparation du corps

C:8.2

Ce curriculum vise à t’aider à voir que tes émotions ne sont pas les pensées réelles de ton cœur.

Le langage de ton cœur est le langage de la communion.

C:8.3

Ton cœur t’aidera en remplaçant la pensée par la mémoire. Ce faisant, la mémoire peut être assimilée au langage du cœur.

C:8.4

 Cette mémoire n’est pas celle des jours précédents passés sur cette terre, mais le souvenir de qui tu es réellement.

C’est la mémoire de l’entièreté, de tout pour tous.

C:8.6

Tu penses que le cœur est le siège de tes sentiments, ainsi tu associes les émotions à ton cœur. Les émotions, cependant, sont réellement les réactions de ton corps aux stimuli qui te parviennent par les sens.

Comme pour tout le reste en ce monde, tu aspires à un équilibre qui permettrait à ton cœur de battre à un rythme régulier, à des émotions qui monteraient une à la fois, à des sentiments que tu pourrais dominer. Et pourtant tu te sens dominé par tes sentiments, par des émotions qui semblent avoir une vie propre et par un corps qui réagit à tout cela de toutes sortes de manières qui te rendent mal à l’aise, anxieux, extasié ou terrifié.

C:8.7

Cela ne dit rien de ce que ton cœur te dirait, mais ne fait que masquer le langage du cœur

C:8.9

La réalité de l’amour est en lieu sûr à l’intérieur de ton cœur,

C:8.10

Souvent tu ne vois que la surface d’une situation,

C:8.11

Que cherches-tu à faire quand tu essaies de regarder sous la surface ?

Sans l’union, toutes ces recherches ne révèleront pas la vérité.

Tu regardes en jugeant plutôt qu’en pardonnant. Tu regardes du point de vue de la séparation plutôt que du lieu plein de grâce de l’union.

C:8.14

Maintenant que nous avons parlé de ce qui est en surface, tentons une expérience.

C:8.15

Pense à ton corps maintenant comme à la surface de ton existence et regarde-le.

Le cœur dont nous parlons n’y réside pas, ni toi non plus.

Vois ton corps comme la couche superficielle de ton existence. Il est ce qui paraît être, rien de plus.

Ton corps n’est pas la vérité de qui tu es, peu importe à quel point il paraît l’être. Pour le moment, considérons-le comme étant l’aspect superficiel de ton existence.

C:8.28

Comment se peut-il que tu traverses le même monde jour après jour dans le même corps, observant plusieurs situations qui se ressemblent toutes, respirant sous le même soleil au lever comme au coucher, et que ton expérience de chaque jour soit pourtant si différente qu’un jour tu te sens heureux et un autre triste, un jour tu es plein d’espoir et un autre de désespoir ?

C:8.29

Telle est la vérité de ton existence, une existence dans laquelle tes yeux te trompent mais où ton cœur ne croit pas au mensonge. Tes jours sont simplement la preuve de cette vérité. Ce que tes yeux contemplent te tromperont un jour, et ce que ton cœur contemple le lendemain percera le mensonge. Ainsi un jour vécu dans ton monde est la misère incarnée et le suivant, une grande joie.

C:8.30

Réjouis-toi que ton cœur ne soit pas trompé, car en cela se trouve ton chemin vers la véritable mémoire.

Chapitre 9 Le retour du Prodigue

C:9.2

 Les émotions parlent le langage de ton soi séparé plutôt que le langage du cœur.

C:9.3

Le désir de protéger est un désir découlant de la méfiance qui est totalement basé sur la peur.

Ta mémoire défaillante t’a fait croire que l’amour peut être utilisé pour te garder en sécurité, te rendre heureux et te lier à ceux que tu choisis d’aimer. Ce n’est pas le cas, car l’amour ne peut être utilisé.

C:9.4

 Et tu as déformé de cette manière toutes tes relations, qui ainsi ne deviennent réelles que dans l’utilité qu’elles ont pour toi.

C:9.6

Tu n’as pas créé ton Soi, mais tu as bel et bien créé ton corps.

C:9.8

Tu as pris ce que Dieu a créé et tu l’as transformé en une illusion si puissante que tu crois que c’est ce que tu es, au lieu de croire en la vérité.

C:9.14

C’est le soi séparé qui se sent forcé d’étiqueter les sentiments bons ou mauvais, certains dignes d’être reconnus et les autres dignes seulement de déni ou de mépris.

C:9.16

La peur, comme tout le reste de tes émotions, se présente sous plusieurs déguisements et porte plusieurs noms, mais il n’existe réellement que deux émotions, l’une est la peur, l’autre est l’amour. La peur est donc la source de toute illusion, l’amour, la source de vérité.

C:9.18

en choisissant de devenir séparé et seul, tu as aussi fait le choix de la peur

C:9.23

Tu crois vraiment que tu n’as pas ce dont tu as besoin, et alors tu fais de toi une personne qui est constamment dans le besoin. Tu passes donc ta vie à tenter de combler tes besoins. Pour la plupart des gens, cette tentative prend la forme du travail et ils passent leur vie entière à travailler pour combler leurs besoins et les besoins de ceux qu’ils aiment. Que ferais-tu de ta vie si tu n’avais aucun besoin à satisfaire ? Que ferais-tu de ta vie si tu n’avais aucune peur ?

C:9.26

En te faisant séparé et seul, tu as aussi fait qu’il est nécessaire d’être en relation pour survivre.

C:9.27

C’est la relation inhérente à la satisfaction des besoins d’autrui qui donne à la satisfaction du besoin une valeur durable. C’est ton désir de dire : « Frère, tu n’es pas seul » qui fait le mérite de ces situations, non seulement pour ton frère, mais pour toi également. C’est en disant : « Sœur, tu n’es pas seule » que la faim et la soif spirituelles sont comblées par la plénitude de l’unité. C’est en réalisant que tu n’es pas seul que tu réalises ton unité avec moi et que tu commences à te détourner de la peur pour aller vers l’amour.

C:9.33

La création de Dieu est pour l’éternité et n’a que faire du temps. Le temps aussi est ta fabrication, une idée d’utilisation devenue démente, car une fois de plus, tu as pris une chose faite pour ton propre usage et tu lui as permis de devenir l’utilisateur.

En donnant ton pouvoir à des choses comme ton corps et à des idées comme le temps, ton imitation du don du libre arbitre est si mal placée dans l’illusion que tu ne peux pas voir cette folie pour ce qu’elle est vraiment.

C:9.34

Le libre arbitre que Dieu t’a donné est ce qui t’a permis de faire de toi et de ton monde tout ce que tu souhaitais. Maintenant, tu regardes ce monde avec culpabilité et tu le vois comme une preuve de ta nature malveillante.

C:9.36

Ton état naturel est l’union, et chaque fois que tu te joins dans une relation sainte, la mémoire de l’union te revient peu à peu. Cette mémoire de ta divinité est ce que tu recherches, en vérité, dans chaque relation particulière où tu entres, mais ta véritable quête est cachée par le concept d’utilisation qui en bloque le chemin.

Pendant que ton cœur recherche l’union, ton soi séparé recherche ce qui lui serait utile pour combler le vide et soulager la terreur de sa séparation.

C:9.37

Une relation amoureuse, bien que perçue comme la réussite ultime en fait d’intimité avec un frère ou une sœur, est encore limitée par ce que tu voudrais qu’elle fasse. Son but, en bref, est de suppléer à un manque. C’est ta définition de la complétude, ou l’achèvement. Ce qui te manque, tu le trouves en quelqu’un d’autre et c’est ainsi que tu atteins un sentiment d’entièreté.

C:9.38

Encore une fois, ce n’est qu’une distorsion de la création. Tu te souviens que l’entièreté s’accomplit par l’union, mais tu ne te souviens pas comment. Tu as oublié que toi seul peux être accompli.

C:9.40

Ta quête de ce qui manque devient donc ta course contre la mort.

C:9.42

Toutes les sociétés, groupes, équipes et organisations ne sont que le portrait collectif du désir individuel.

C:9.43

 L’utilisation sous toutes ses formes mène à la servitude;

C’est ainsi que chaque union est considérée comme un troc dans lequel tu négocies ton utilisation contre celle d’un autre.

Ce n’est un secret pour personne que tu vis dans un monde d’offres et de demandes. À partir du simple concept d’individus ayant besoin d’être en relation pour survivre, s’est développé ce réseau complexe d’usage et d’abus

C:9.45

 C’est son but qui rend l’utilisation inappropriée.

C:9.49

Les tentatives de modifier les comportements abusifs sont pratiquement inutiles dans un monde basé sur l’utilisation.

C:9.50

 Comme ce monde serait différent si tu voulais bien essayer pour une seule journée de remplacer l’utilisation par l’union !

Avant de pouvoir commencer, il faut d’abord étendre les leçons que tu apprends en observant ton propre soi. Nous cherchons maintenant à dévoiler l’illusion voulant que tu puisses être utilisé par ton corps, car cette utilisation apparente de toi-même mène à toutes les autres idées d’utilisation.

Chapitre 10 Utilisation et compréhension

C:10.1

Bien que le corps semble te dire ce que tu ressens et t’inciter à agir conformément, comment pourrait-il en être ainsi ? Le corps en soi est neutre.

Tant que tu attribues au corps la fonction de t’apporter du plaisir, le corps t’apportera aussi de la douleur.

C:10.16

Il ne t’es pas dit que le corps n’existe pas, simplement que ce n’est pas toi.

Abandonner le corps entièrement est un choix que tu n’as pas besoin de faire.

Chapitre 11 Désir et libre arbitre

C:11.6

Ce cours requiert le désir de placer ta foi dans quelque chose de nouveau. Réalise que le désir ne nie en rien le libre arbitre.

C:11.15

On pourrait dire que c’est le désir de changer d’idée, ou de t’ouvrir à de nouvelles possibilités.

C:11.17

C’est un appel qui ne te demande rien d’autre que de lui rester fidèle. Tu n’as pas à y penser, mais juste à le laisser être.

L’amour est tout ce qui remplacera l’utilisation par l’unité.

Chapitre 12 Origine de la séparation

C:12.1

Le mot amour fait partie du problème que ce Cours te pose.

C:12.3

vous croyez avoir essayé cette idée appelée l’amour

C:12.4

tu dois comprendre que rien de ce qui ne fait pas partie de Dieu n’est digne d’être joint, ni ne peut se joindre à toi. C’est ce avec quoi tu as cherché à te joindre qui est la cause de ta misère.

C:12.5

ce qui te fatigue le plus est ton incapacité à connaître quoi que ce soit avec certitude.

C:12.6

Aligner ta volonté sur celle de Dieu, c’est simplement faire de cette certitude ta demeure.

C:12.8

L’incertitude de toute sorte est un doute sur ton soi. C’est pourquoi ce Cours vise à établir ton identité, puisque tout le reste en découlera. Comme tel, ce Cours semble demander des changements à tous les niveaux, et pourtant un seul changement suffira pour que tous les autres suivent

Ce changement cherche simplement à te rendre à ton Soi.

C:12.9

Ton Soi repose entièrement inchangé dans le Christ en toi. C’est le fait de rétablir ta relation avec ton frère qui te montrera ton Soi. Tu as un seul frère qui porte simplement de nombreux visages dans ta perception de qui il est; et tant que tu ne le connais pas tu ne peux pas connaître ton Soi. Cet unique frère peux t’unir à tous ceux que tu perçois comme autres, car tous les autres ne font qu’un avec lui aussi bien que toi.

Chapitre 13 Observation et expérience

C:13.1

Tu ne comprendras jamais pleinement ce que l’unité signifie, mais tu parviendras à ressentir ce qu’elle veut réellement dire.

C’est à cela que servent tous les exercices qui t’appellent à observer ton corps. Ils sont la préparation pour ce qui reste à venir : te préparer à ressentir ce qui n’est pas de ton corps.

Tout comme tu es sorti de ton corps pour t’observer, inclus les autres dans ton champ d’observation, leur corps et ce qui n’est pas contenu dans leur corps.

Dans cet exercice tu commenceras à réaliser que tes frères et tes sœurs ne sont pas leur corps, pas plus que tu n’es le tien.

C:13.2

Pendant que tu observes toi et les autres avec ton cœur demandes toi ce que tu connais déjà du pur esprit de la personne que tu observes.

C:13.5

Tu découvriras vite que ce dont tu te souviens du pur esprit, c’est l’amour.

C:13.8

Tu réaliseras tôt ou tard que les souvenirs que tu te rappelles du pur esprit en autrui incluent des souvenirs qui t’appartiennent, des souvenirs de ton propre Soi.

Tu trouveras difficile au départ d’accepter l’innocence et l’impeccabilité des autres ainsi que les tiennes propres car ta mémoire ne contiendra aucune trace de méfaits passés d’erreurs ou de fautes.

Chapitre 14 Les relations particulières, terrestres et humaines

C:14.30

Dans ton monde, l’amour n’a pas de signification à moins d’être attaché à une chose particulière. Et dès que l’amour est attaché au particulier, l’opposé de l’amour se manifeste.

C:14.31

Demandons-nous quel mal pourrait venir d’aimer tout le monde ne faisant qu’un ? Si tu aimes tout le monde pareillement, quelle perte y a-t-il pour qui que ce soit, incluant celui que tu choisis de rendre particulier ? Tout ce qui est perdu est la particularité. C’est cette vision de la vie que tu ne peux imaginer apporter, ou apportant de la joie par sa venue. Mais c’est ce que tu dois commencer à imaginer si tu veux accepter la venue de l’amour au lieu de le rejeter encore une fois. Car ton refus d’abandonner la particularité est ton refus du Christ en toi et un refus de l’amour lui-même.

Chapitre 15 Le soi particulier

C:15.1

Le besoin de donner et de recevoir la particularité est le besoin qui te pousse dans la vie et le monde que tu vois n’est rien d’autre que le reflet de ce besoin.

Toute haine, culpabilité, honte et envie ne sont que le résultat de ta création d’un opposé à l’amour par la particularité.

Tu penses que des questions de survie gouvernent le monde – et donc elles le font, mais elles ne le feraient pas si ce n’était du besoin d’être particulier. Le transport serait le transport plutôt qu’un symbole de statut social. Sans particularité, une personne n’aurait pas du tout besoin de statut. La beauté serait telle qu’elle est et non ce que des produits en font. Sans particularité, une personne n’aurait pas du tout besoin de produits. La richesse serait l’heureux état de chacun, car sans particularité à alimenter, il n’y aurait ni envie ni faim. Sans particularité, il n’y aurait pas de guerre, car il n’y aurait pas de raison de rompre la paix. Aucune terre ne serait considérée plus sacrée pour certains que pour d’autres, aucune ressource ne serait refusée ni aucun peuple jugé s

C:15.2

Qu’y a-t-il de mal dans la particularité ? Uniquement tout le mal que tu vois dans le monde.

C:15.3

Tant que tu veux la particularité pour toi-même, ton vrai Soi reste caché et inconnu,

Le besoin de particularité est ce qui appelle ton petit soi à se manifester.

tu peux voir que ce besoin peut faire des ravages ; mais tu ne crois toujours pas que ton propre besoin de particularité, ou de rendre quelqu’un d’autre particulier, pourrait changer la vie de plusieurs

C:15.7

 Ton besoin de particularité fait de toi l’esclave des autres et rend les autres esclaves de toi.

C:15.8

Tout changement semble remettre en question ta loyauté envers autrui, et tous les choix sont faits avec cette loyauté à l’esprit. La loyauté découle ici de ta foi dans la peur et de tout ce dont tu as besoin de te protéger.

C:15.9

Rendre particulier semble être une responsabilité que tu t’es donnée et refuser de rendre particulier semble être un acte déloyal.

Remettre en question le droit de l’humanité à la particularité semble l’acte suprême de déloyauté envers ta propre espèce. Même penser que tu puisses changer et être différent des autres de ton espèce, tu dirais que c’est un acte de trahison.

C:15.11

Toute la souffrance et le péché découlent de la particularité, et c’est donc uniquement la particularité que tu dois laisser derrière toi. Et il y a une manière de le faire, une manière qui ne blessera pas ceux que tu aimes, même si elle trahit tout ce qui leur est cher.

Tu dois simplement t’ouvrir à l’endroit où nulle particularité ne peut entrer et inviter ton frère à choisir pour toi.

Chapitre 16 Ce que tu choisis à la place

C:16.1

L’amour a seulement une source ! Que cette source se trouve en chacun de vous n’en fait pas plusieurs sources, car vous tous n’avez qu’une source également. Cette source commune ne rend personne particulier, mais vous rend tous le même.

C:16.5

le jugement est requis pour rendre l’un particulier et l’autre non.

C:16.7

Le jugement est la fonction que l’esprit séparé s’est donnée. C’est là qu’il dépense toute son énergie, car il faut un jugement constant pour maintenir le monde que tu vois. Le Saint-Esprit peut remplacer ta particularité par une fonction particulière ; mais tu ne peux pas remplir cette fonction tant que tu choisis le jugement lui-même pour ton propre rôle.

C:16.8

Seul ton cœur peut te mener au pardon qui doit vaincre le jugement. Un monde pardonné est un monde dont le fondement a changé de la peur à l’amour. Ce n’est qu’à partir de ce monde que ta fonction particulière peut être remplie et apporter la lumière à ceux qui vivent encore dans les ténèbres.

C:16.26

Si ne tu ne peux pas réclamer au moins une petite parcelle d’amour pour ton propre Soi, alors tu ne peux pas non plus réclamer ton pouvoir, car ils vont main dans la main. Il n’y a pas de « bien commun » tel que tu le perçois, et tu n’es pas ici pour assurer la pérennité de la société. Les inquiétudes qui t’occupent disparaîtraient si tu travaillais plutôt au retour du ciel et au retour de ton propre Soi.

Chapitre 17 La non-planification consciente

C:17.6

Un cours en miracles te demande de « recevoir au lieu de faire des plans »

cette simple instruction

C:17.8

Ce qu’elle dit, c’est que l’inconnu est bienveillant. Ce qu’elle dit, c’est que ce que tu ne peux anticiper peut être anticipé pour toi. Ce qu’elle dit, c’est que tu pourrais recevoir une aide constante si seulement tu la laissais venir. Ce qu’elle dit, c’est que tu n’es pas seul.

Chapitre 18 L’esprit engagé

C:18.6

Bien qu’il t’ait été enseigné que tu n’es pas ton corps, il est impossible pour toi de nier le corps ici. Or tu peux changer la fonction que tu lui as attribuée, et donc sa manière de fonctionner.

le voir pour ce qu’il est, un outil d’apprentissage qui t’est offert par un créateur aimant.

Aussitôt que le besoin d’apprendre est survenu, le moyen parfait de remplir ce besoin a été établi. Tu as simplement manqué de le voir ainsi.

C:18.7

Un outil d’apprentissage, lorsqu’il n’est pas perçu comme tel, n’a pas beaucoup de chance de remplir la fonction pour laquelle il a été créé.

C:18.9

Apprendre à partir de l’unité demande un esprit et un cœur intégrés, ou l’entièreté de cœur.

Dans l’unité, la seule chose que tu désirais était de participer pleinement par l’esprit et le cœur combinés dans l’entièreté de cœur.

Tu n’avais pas en même temps le désir et la crainte de quelque chose et tes souhaits ne changeaient pas d’un moment à l’autre. Ce que tu désirais, tu l’expérimentais pleinement avec ton être entier, le rendant un avec toi.

Un esprit et un cœur en conflit t’empêchent de désirer quoi que ce soit pleinement, et t’empêchent donc de créer.

C:18.15

Donc l’intégration de l’esprit et du cœur doit être notre objectif

Comme tu as choisi de créer un état de séparation, tu dois choisir de créer un état d’unité.

C:18.17

Un esprit vagabond est plutôt considéré comme la norme, et des pensées qui fusent de toutes parts sont aussi acceptables et apparemment aussi inévitables pour toi que de respirer. Un esprit divisé n’est pas considéré comme étant beaucoup moins normal, quoiqu’on sache qu’un esprit divisé rend la prise de décision difficile. Il t’a déjà été dit que le seul exercice pour ton esprit qui serait inclus dans ce Cours d’amour consiste à consacrer toute pensée à l’union. Cela doit maintenant être vu en deux dimensions plutôt qu’une. En plus de consacrer ta pensée à l’unité avec le tout, tu dois te consacrer à unifier la pensée elle-même.

C:18.20

Unifier la pensée est aussi une question d’intégration de la pensée ou du langage du cœur avec ce que tu perçois plus naturellement comme étant la pensée, les mots et les images qui « traversent » ton esprit.

C:18.21

le vrai langage du cœur est communion, ou union du plus haut niveau

la mémoire de qui tu es est le moyen par lequel la communion peut te revenir.

C:18.22

ce que tu considères comme des émotions sont les réactions du corps à un stimulus,

nous devons clarifier davantage la fonction du corps en tant qu’outil d’apprentissage. Ton corps semble ressentir à la fois le plaisir et la douleur; or, en tant qu’outil d’apprentissage, il est neutre. Il ne ressent pas mais te transmet uniquement ce qui peut être ressenti. Tu lui renvoies ensuite une réaction. Cette relation circulaire entre toi et le corps est la relation parfaite dans un but d’apprentissage, puisqu’il est alors possible d’apprendre à la fois de l’expérience et de la réaction à l’expérience, et parce que l’apprenant peut choisir les deux. Ce n’est toutefois pas la relation parfaite si tu as fait l’erreur de percevoir le corps comme étant ta demeure plutôt qu’un outil d’apprentissage. Parce que tu as fait l’erreur de percevoir le corps comme ta demeure, il n’y a, dans un sens, pas de « toi » à qui le corps peut envoyer ses signaux. Ainsi le corps semble être en charge et être à la fois celui qui fait l’expérience et celui qui l’interprète. En outre, cette perception erronée a permis à la fonction du corps de passer inaperçue. Tu n’as donc pas reconnu la vérité de ce qui cause la douleur, ni le fait que tu peux en rejeter l’expérience. La même chose est vraie du plaisir.

C:18.23

La détermination du plaisir et de la douleur est soumise au jugement du soi séparé qui croit non seulement qu’il est le corps, mais qu’il est à la merci du corps. Pourtant le corps ne tient personne à sa merci. Il n’est qu’un outil d’apprentissage. Mais tu n’as pas reconnu cela et tu as manqué d’apprendre que toute la douleur que tu as ressentie est le résultat du sentiment de manque d’amour, et tout ce que tu as éprouvé d’agréable vient du sentiment d’amour.

C:18.24

Le fait qu’il n’y ait personne pour recevoir et rejeter tes sentiments douloureux et les remplacer par des sentiments d’amour est la cause de toute ta détresse.

Le Soi que tu as retiré de la boucle d’apprentissage est le Soi de l’amour.

Chapitre 19 L’unité et la dualité

C:19.1

C’est de penser au corps comme étant toi-même que viennent les idées de glorifier le corps.

C:19.10

Voir tes frères et tes sœurs comme on m’a vu il y a longtemps, est la manière d’atteindre la plus haute relation et de réapprendre la communion, le langage du cœur. C’est pourquoi il t’a été demandé d’expérimenter le pur-esprit de tes frères et sœurs plutôt que d’entrer en relation avec leur corps comme tu l’as toujours fait. Je n’étais pas vu comme un corps par ceux qui croyaient en moi, même si j’avais un corps pour m’aider à apprendre, exactement comme toi.

C:19.12

Tu dois donc apprendre à te voir toi-même comme tu vois tes frères et sœurs, et placer ta croyance non dans les différences mais dans la similitude.

La pensée, telle que tu la connais, est un aspect de la dualité. Il ne peut pas en être autrement dans ton état séparé. Tu dois penser en « je » et en « eux », en « mort et vie », en « bien et mal ». Telle est la pensée. La pensée se présente en mots et les mots séparent. Ce n’est qu’en combinant l’esprit et le cœur, et en te concentrant pour laisser le cœur prendre les devants, que l’amour peut se jumeler à la pensée de façon à vraiment transcender la pensée telle que tu la connais. Cette transcendance est une fonction de l’entièreté de cœur.

C:19.14

Voilà, essentiellement, pourquoi les plus grands penseurs n’ont pas été capables de déchiffrer l’énigme, le mystère du divin, et pourquoi ils concluent que Dieu est inconnaissable. Dieu est connaissable de l’intérieur même du mystère de la non-dualité.

C:19.15

La philosophie applique la pensée au mystère et c’est pourquoi la philosophie devient un tel fouillis de mots. Il est difficile pour toi d’accepter que ce que tu as le plus besoin de connaître n’est pas atteignable par les mêmes méthodes qui t’ont servi à connaître d’autres choses.

C:19.16

Penser sans la pensée ou connaître sans les mots sont des idées tout à fait étrangères pour toi;

Pourtant l’amour t’a souvent rapproché d’un état d’être « sans pensée » et « sans mot », et il peut encore le faire.

C:19.17

Un esprit qui peut concevoir un créateur combiné à un cœur qui aspire à la connaissance et à l’union avec ce créateur, peut contourner le besoin de pensées séparées du système de pensée de celui qui est séparé. Mais tu dois être formé pour le faire. Ainsi ton entraînement commence. Et commence par la prière.

C:19.18

Comme il a été dit au commencement, prier c’est demander. Tu n’as fait que demander ton état séparé et il en fut ainsi. Maintenant tu n’as qu’à demander que l’unité revienne pour que ce soit fait.

C:19.19

Pour te rappeler l’unité, tu dois en un sens voyager vers elle à rebours et désapprendre en chemin tout ce que tu as appris depuis la dernière fois que tu l’as connue, de façon à ce qu’il ne reste plus que l’amour. Ce défaire, ou expiation, a commencé – et une fois commencé, il est impossible à arrêter et donc déjà inévitablement accompli.

Chapitre 20 L’Etreinte

C:20.2

Ressens la douceur et l’amour. Abreuve-toi de sécurité et de repos. Ferme les yeux et mets-toi à voir avec une imagination qui dépasse la pensée et les mots.

C:20.7

Nous sommes retournés dans l’étreinte.

C:20.28

Connaître la sécurité et l’amour de l’étreinte, c’est ne connaître aucune cause à la peur et par là entrer en possession de ton vrai pouvoir. Le vrai pouvoir est le pouvoir des miracles.

C:20.31

Tu as établi les lois de l’univers quand tu as choisi la peur. Les lois de l’univers de l’amour sont données par Dieu.

C:20.33

L’univers est une danse de coopération. Il t’est simplement demandé de te joindre à la danse.

C:20.37

Savoir ce que tu fais est une connaissance de l’instant présent. Il ne s’agit pas de faire des plans. Il s’agit de savoir d’instant en instant exactement qui tu es et de mettre en actes cette identité aimante, et il s’agit de savoir que ce faisant tu es en accord et en pleine coopération avec l’univers entier.

C:20.38

L’espoir est une façon d’agir comme si le meilleur résultat que tu es capable d’imaginer pouvait vraiment se produire.

L’espoir reconnaît la bonté de l’univers et n’a pas besoin d’utiliser les choses.

Toute utilisation est remplacée par le service et l’appréciation remplace la froideur dans laquelle l’utilisation avait lieu.

C:20.39

Tout service est coopératif et dépend de la croyance à la réciprocité.

Tout ce qui est reçu l’est pour le bénéfice mutuel de tous et n’enlève rien à personne. Il n’y a pas de limites à l’amour et donc il n’y a pas de limites à tout ce qui coule de l’amour. Ce qui profite à l’un profite à tous.

C:20.40

Tous ceux qui croient qu’ils ont « plus » succombent à la rectitude morale. Tous ceux qui croient qu’ils ont « moins » succombent à l‘envie.

Aucun don n’est reçu quand tous les dons sont jugés. Bien que le don soit encore fait, le jugement change la nature du don en limitant sa capacité à rendre service.

C:20.45

Lorsque tu tournes tes actions de la résistance et de l’utilisation vers le désir de servir et d’être servi, non seulement cela t’aide et te procure la paix d’esprit, mais cela apporte aussi la paix d’esprit au monde.

C:20.46

Tu dois remplacer le désir de croire en ton insuffisance et en ta petitesse par le désir de croire en ta capacité et en ta puissance.

C:20.47

Tu dois comprendre que quand tu penses à ta vie personnelle, à tes préoccupations personnelles, à tes relations personnelles, tu te sépares toi-même de la totalité.

C:20.48

Ton cœur a un domaine différent, une vision différente. C’est la vision à l’intérieur de l’étreinte, la vision sous l’angle de l‘amour.

Chapitre 21 L’amour est

C:21.6

L’étreinte peut maintenant s’apparenter au point de départ d’un langage commun, un langage partagé par l’esprit et le cœur, et par tous. C’est un langage fait d’images et de concepts touchant le seul cœur et servant le seul esprit.

C:21.7

Peu importe le chemin que tu suis, le chemin de l’esprit ou le chemin du cœur, tu n’arriveras pas où tu désires aller jusqu’à ce qu’ils soient joints.

C:21.10

Ceux qui connaissent la vérité la trouvent pour eux-mêmes en joignant l’esprit et le cœur. Ceux qui connaissent la vérité deviennent des êtres d’amour et de lumière, et ils voient la même vérité aimante en tous.

Chapitre 22 L’intersection

C:22.1

Nous parlerons beaucoup plus d’imagination à compter de maintenant,

Imaginer est trop souvent associé à la rêverie,

Tu n’utiliseras plus ton imagination, mais tu laisseras ton imagination te servir.

C:22.7

L’image de l’intersection représente simplement le point de rencontre entre le monde et toi – le point où ton chemin croise celui des autres, où tu rencontres des situations au quotidien, où tu fais l’expérience de choses qui t’amènent à sentir ou à croire d’une certaine manière – et c’est à ce point d’intersection que se trouvent non seulement la relation mais aussi le partenariat.

Le partenariat est donc l’équivalent d’une intersection productive

C:22.15

Lorsque tu te retires de ta position autoproclamée de « donneur de signification », tu laisses les choses être ce qu’elles sont et, en étant ce qu’elles sont, leur signification se révèle naturellement.

C:22.20

Commence à imaginer que la vie passe à travers toi au lieu de s’arrêter pour être examinée à son intersection avec toi.

C:22.21

Quand on te pose une question du genre « Comment était ta journée ? », réponds autant que possible sans utiliser les mots je ou mon.

C:22.22

Cette suppression du « je » personnel n’est que le premier pas pour retourner à la conscience de l’unité,

le sentiment d’impersonnalité sera vite remplacé par une intimité avec ton environnement que tu n’as jamais éprouvée auparavant.

C:22.23

En éliminant le personnel, l’universel devient disponible. L’universel devenant disponible, tu n’auras plus aucune envie du personnel.

Et tu découvriras même que ce que tu considères comme ton individualité ou ton unicité est tout à fait intacte, mais qu’elle est différente de ce que tu as toujours imaginé.

Tu te sentiras libre.

Chapitre 23 La liberté du corps

C:23.1

La connaissance et l’amour sont inséparables.

L’amour est le grand enseignant. Et tes relations aimantes sont le moyen d’apprendre l’amour.

C:23.2

La connaissance à travers la relation n’est pas une situation « faute de mieux ». C’est ainsi qu’est la vie. C’est ainsi qu’est l’amour.

C:23.7

Peu importe à quel point tu en viens à en aimer un autre, cet amour ne t’amène pas à vouloir être l’autre personne. Cet amour t’amène à vouloir une relation avec l’autre personne. Cela devrait te dire quelque chose sur la nature de l’amour.

C:23.9

Imagine une foule de gens dans une petite pièce. Ce n’est pas une relation. Quand tu es tenté de croire que la relation a quelque chose à voir avec la proximité physique, pense à cet exemple.

C:23.10

la croyance et la forme ont une relation symbiotique. Comprendre cette relation aimante peut t’aider à faire l’expérience de la liberté du corps, lequel est une extension, dans la forme, de ta croyance au « je » personnel.

C:23.13

Je répète : Une autre sorte de croyance peut favoriser la création d’une autre sorte de forme. Il faut croire de tout cœur dans la vérité à propos de ton Soi pour qu’il en soit ainsi.

C:23.15

Il va de soi que ta croyance en qui tu es, et en ce que tu es, est la base de toute ta fondation, une fondation qui auparavant était construite sur la peur.

A l’évidence, la croyance au corps s’est facilement traduite en une croyance dans la validité de la peur. Quand tu seras libéré de cette erreur de perception, de cette fausse croyance, ton corps sera libéré. Il ne sera plus un objet d’utilisation mais un moyen de service.

C:23.16

Libérer ta perception de ta croyance presque immuable dans la forme permettra tous les changements de forme exigés par le miracle. La forme n’est pas une constante mais un résultat.

La forme est le résultat de la croyance.

C:23.17

Tu dois cesser de voir la difficulté, et commencer à voir l’aisance avec laquelle ce que tu peux imaginer devient réalité.

C:23.19

Le pur-esprit précède l’inspiration, l’inspiration précède l’imagination, l’imagination précède la croyance et la croyance précède la forme.

C:23.20

En procédant toujours à rebours, cependant, la forme que tu as créée est quand même une étape nécessaire au retour à la Source. L’étape nécessaire consiste à dépasser la forme, tout en reconnaissant la forme pour ce qu’elle est, procédant à rebours pour changer ta croyance, pour permettre à l’imagination de te servir et au pur-esprit de te remplir.

C:23.23

Comme tu as appris tes croyances, tu dois désapprendre tes croyances.

Apprendre qu’une vieille croyance n’est plus valide est la seule manière de véritablement éliminer cette croyance.

C:23.24

Ces opportunités d’apprendre exigent une période d’engagement dans la vie.

La véritable conviction ne peut s’atteindre sans cette expérience de désapprentissage et d’élimination.

C:23.25

Si tu te souviens que le seul exercice pour ton esprit est de consacrer toute pensée à l’union, tu garderas ton esprit engagé et moins résistant à désapprendre.

C:23.27

Une ouverture d’esprit est requise pour à la fois désapprendre et réapprendre.

renonce à être ton propre enseignant.

C:23.28

Dans le processus pour désapprendre, à la fois le pardon et l’expiation se produisent. Tu reconnais que tes fausses croyances résultaient d’un apprentissage erroné. Au fur et à mesure que le désapprentissage est remplacé par le nouvel apprentissage, le jugement tombe et ton innocence est établie.

Chapitre 24 Le temps de la tendresse

C:24.1

Où tu as appris à haïr, tu apprendras à aimer. Où tu as appris à craindre, tu apprendras la sécurité. Où tu as appris la méfiance, tu apprendras la confiance. Et chaque expérience d’apprentissage sera une expérience d’apprentissage parce qu’elle touchera ton cœur.

C:24.2

Le temps de résister à la tendresse est terminé. Le temps de résister aux larmes de fatigue est terminé. Voici venu le temps de l’étreinte.

C:24.3

Ces sentiments de tendresse peuvent être vus comme un signe. Laisse-les t’alerter que tu es en train de désapprendre.

C:24.4

L’apprentissage qui a lieu au temps de la tendresse est un apprentissage découlant de l’amour. Aucune leçon apprise sans amour ne touche ton cœur. Aucune leçon qui ne touche ton cœur n’accomplit quoi que ce soit. Le but de ces dernières leçons est à la fois de désapprendre et d’aller au-delà du désapprentissage vers un nouvel apprentissage. Ces leçons doivent s’accomplir dans la vie et exigent un engagement dans la vie.

Chapitre 25 La Dévotion comme type de participation

C:25.1

La dévotion est donc notre première leçon pour apprendre comment s’engager dans la vie au temps de la tendresse.

C:25.2

La dévotion est le résultat de l’amour, et dans ce cas c’est un mot d’action, un verbe, un moyen de servir et d’être servi par l’amour.

C:25.5

Comment l’amour peut-il être toujours présent alors que tu ressens indéniablement et absolument chaque manque d’amour ? Le problème est dans celui qui perçoit plutôt que dans ce qui est perçu.

Chaque fois que tu ressens un manque d’amour, cela vient de ton for intérieur.

C:25.6

Quand tu sens un manque d’amour en autrui, c’est que tu as projeté ta peur sur lui.

C’est seulement quand tu cesseras de faire cela que tu ressentiras la véritable dévotion.

C:25.7

La pratique de la dévotion est le moyen par lequel tu peux purifier ton engagement dans la vie et tout ce que tu y trouves. La dévotion est synonyme de vrai service. Le véritable service ne cherche pas ce qu’un autre a à donner, ou ce qu’un autre possède que tu pourrais utiliser. Le service véritable reconnaît la loi divine de donner et recevoir, et la pratique de la dévotion est en fait la pratique qui permet à donner et recevoir de ne faire qu’un.

Tu dois t’habituer à reconnaître tes sentiments de manque d’amour, et réaliser que ces sentiments viennent de ton incapacité à recevoir. Mets cela en pratique jusqu’à ce que ce ne soit plus nécessaire.

C:25.8

La dévotion est inclusive. Elle implique un sujet et un objet : celui qui est dévoué et celui qui est un objet de dévotion.

C:25.10

Si tu crois que toi et toutes les autres choses vivantes êtes ici dans un état de grâce, alors toutes tes actions seront en harmonie.

C:25.11

Tant qu’une seule relation particulière continue, toutes les relations particulières continuent parce qu’elles sont toutes validées.

C:25.12

Croire que tu es de concert avec l’univers, c’est croire que tu n’as aucun besoin de lutter, que tu n’as aucun manque et que tu es en état de grâce.

C:25.13

Une attitude d’invulnérabilité est maintenant nécessaire.

La peur d’être blessé – physiquement, mentalement, sur le plan émotionnel et spirituellement – t’a empêché de t’engager dans la vie.

Tu ne peux pas réaliser ta véritable identité tant que tu t’accroches aux blessures de toutes sortes.

Tant que tu penses pouvoir rester déçu ou désillusionné, tu ne seras pas invulnérable.

Tant que tu croiras que les sentiments de manque d’amour viennent de n’importe où sauf de l’intérieur, tu ne seras pas invulnérable.

C:25.14

La réalisation de ton invulnérabilité n’est pas nécessaire en fait d’utilisation mais en fait de service.

Son service est de conquérir la peur et de permettre à l’amour de régner.

C:25.15

Ton implication découle de la participation et de l’engagement.

Vivre dans l’amour, c’est ce qui renversera les leçons du passé.

C:25.17

Le seul Soi est totalement engagé à vivre l’amour.

 C:25.18

Quand tu commences à vivre l’amour, c’est l’inverse de ce à quoi tu pourrais t’attendre qui arrivera.

Tu verras que très peu de ce que tu fais a de l’importance.

C:25.19

C’est le désapprentissage qui a lieu.

Tu apprendras que même si certaines choses que tu as faites et continueras de faire n’ont pas d’importance, elles peuvent quand même être accomplies avec patience, grâce et amour.

C:25.21

Ce sera le temps du discernement. Tu auras peut-être l’impression que c’est le temps des décisions, mais moins tu tenteras de prendre des décisions conscientes, plus vite ton désapprentissage aura lieu

Tant que l’entièreté du Soi n’est pas achevée, le discernement est nécessaire.

C:25.22

Pratique le discernement en restant calme et en attendant la sagesse.

C:25.23

C’est exactement quand on pense qu’il faut passer à l’action qu’une période de calme intérieur est requise.

C:25.25

Être pleinement engagé dans la vie tout en gardant du temps pour le discernement, ce n’est pas commun. Placer l’action avant le calme, l’activité avant le repos, est vu comme le synonyme d’une vie bien remplie. Nous devons, par conséquent, parler un peu de ce qu’est une vie bien remplie.

Chapitre 26 La vie bien remplie

C:26.1

On a souvent dit avec une certaine stupéfaction que ma vie a été brève, que j’ai prêché très peu de temps, que je n’ai pas voyagé très loin et que j’avais peu de possessions et d’amis influents.

Chacun a sa propre idée de ce qu’il considère comme une vie bien remplie.

C:26.16

Peux-tu laisser les inquiétudes d’aujourd’hui quitter ton esprit ? Peux-tu laisser les déceptions d’hier partir pour ne plus revenir ? Peux-tu laisser tomber la planification du futur ? Peux-tu être calme et connaître ton Soi ?

 C:26.17

voilà tout ce qu’il faut.

C:26.18

tu es prêt pour la prochaine étape, l’étape de l’engagement dans la vie. L’étape de la vie dans l’amour.

Ceci est l’invitation à saluer ce jour sans inquiétude ni déception ni planification.

C:26.19

Elle n’exige pas de nouveaux plans. Elle ne demande pas que tu prennes de décisions. Elle ne demande pas que tu fasses quoi que ce soit de nouveau.

Elle demande uniquement que tu sois ouvert et permettes que viennent donner et recevoir ne faisant qu’un.

C:26.20

chacun d’entre vous entendra la réponse de son cœur

C:26.25

En tant qu’être né par une pensée de Dieu, tu as grandi en même temps que la pensée de Dieu. Tu connaissais ta place dans le modèle de la création depuis le tout début. Une vie bien remplie est simplement la réalisation de cette pensée et de ce modèle.

La seule façon de les connaître, c’est de les penser à nouveau.

c’est d’être de tout cœur,

C:26.27

J’ai accompli mon histoire, mon modèle, l’idée de moi venue de la pensée de Dieu. Ce faisant, j’ai restauré l’unité, l’union avec Dieu.

J’ai inauguré le temps d’être.

Chapitre 27 Être

C:27.1

Tu as attaché être à être humain. Dans ta quête d’identité, tu t’es simplement réduit au visible et au descriptible.

C:27.2

Il n’y a pas d’être vivant ou d’être mort, pas d’être humain ou d’être divin. Il n’y a que l’être. L’être est.

C:27.3

Or l’être, comme l’amour, est en relation. Par conséquent, ton but ici n’est pas de trouver une signification, mais de parvenir à connaître à travers la relation.

C:27.4

Le but de ce Cours est d’établir ton identité.

C:27.7

La vie n’est pas l’affaire d’un soi par rapport à l’autre. La vie est une affaire de relation. La vie n’est pas l’affaire de l’humain versus le divin, mais une affaire de relation entre l’humain et le divin. La vie n’est pas l’affaire d’une chose vivante par rapport à une autre, mais une affaire de relation entre toutes les choses vivantes.

C:27.10

Peux-tu commencer à visualiser ou à percevoir ta véritable identité en tant que relation même ?

C:27.11

le Soi que tu es est un Soi unique. Un Soi de relation n’implique pas un Soi qui soit comme tous les autres. Mais il implique un Soi qui fait partie intégrale de tout le reste.

La relation est l’unité, et la relation est ton état naturel. Elle est qui tu es.

C:27.12

Ton cœur comprend que la relation est la source de son être.

C:27.14

Vivre en relation, c’est accepter tout ce qui arrive dans le présent comme ta réalité présente, et c’est entrer en relation avec cette réalité.

Vivre en relation, c’est vivre en harmonie même avec le conflit. C’est comprendre que si le conflit surgit dans ton présent, c’est qu’il y a quelque chose à apprendre de ta relation avec le conflit.

C:27.15

 Vivre en relation, c’est vivre à partir de ton centre, le cœur de ton Soi. C’est te fier entièrement à la relation elle-même plutôt qu’à ton esprit. Ainsi tes actions reflètent la réponse appropriée à la relation qui arrive dans le présent,

C:27.20

Comment sauras-tu que tu as atteint l’état de grâce dans lequel tu as été créé, et que tu vis maintenant en relation ? Tu le sauras à la certitude que tu ressens.

Chapitre 28 Témoigner

C:28.1

Il faut parler de témoigner de ce que tu as appris.

C:28.6

Le plein jour de ton voyage approche. C’est le milieu du voyage, le moment à la fois d’enseigner et d’apprendre.

C:28.7

Il est temps pour toi de briller, d’être une lumière pour ceux qui vivent dans les ténèbres.

C:28.8

Et pourtant, c’est le temps d’une grande humilité. De porter le visage du Christ pour que tous le voient. Car ici la sagesse est acquise et partagée.

C:28.9

Ne vois-tu pas qu’en tentant de tourner le témoignage en argument visant à convaincre de ton point de vue, peu importe le point de vue, tu rends ce que tu connais aussi futile pour toi que pour ceux que tu voudrais convaincre ?

C:28.10

C’est le moment de réaliser que tu peux connaître sans savoir quoi faire de ce que tu connais.

Beaucoup atteignent ce stade et, ne sachant que faire de ce qu’ils connaissent, commencent à douter de leur connaissance. Ceci est une réponse humaine à une connaissance qui n’est pas d’origine humaine.

C:28.11

C’est un stade difficile parce que tu te sens obligé et inspiré à agir, et pourtant maladroit dans tes actions.

C:28.12

Sois guidé dans tes sorties. Sois mesuré dans tes paroles. Sois attentif dans ton écoute. Où tu es est exactement là où tu es censé être. La voie à suivre vers tous les changements te sera montrée si tu veux bien rester attentif. Si tu suis la voie qui t’est indiquée, toute incertitude prendra fin. Toute difficulté est dans l’incertitude. La certitude et la facilité vont absolument de pair. Il n’y a plus de décisions à prendre. Il n’y a qu’un appel à une volonté consacrée et dévouée, une volonté dédiée au moment présent, à ceux qui te sont envoyés, et à la manière dont tu es guidé à leur répondre. L’un sera un enseignant, l’autre un étudiant. La différence sera évidente si tu écoutes avec ton cœur.

Chapitre 29 L’attention

C:29.1

Être attentif, c’est être présent et prêt à servir.

C:29.2

Tu ne peux pas connaître ta fonction tant que tu te dérobes à l’idée de service.

Peu d’entre vous ont réussi à intégrer dans leur vie la définition du service qu’offre ce Cours.

C:29.3

l’idée de service dans votre société est celle d’un devoir imposé,

C:29.6

Ton service est simplement ton dévouement envers cet objectif de retour à l’unité

C:29.14

Aucune entièreté ne sera possible pour toi tant que tu verras ta vie en termes d’horaires, de plans, d’emplois du temps ou de choses à faire. Aucune entièreté ne sera possible pour toi tant que tu compartimenteras ta vie en morceaux désignés, t’allouant un temps pour le travail, un temps pour les loisirs, et voyant les deux comme des choses différentes. La vie est la vie. La vie est. Comme l’amour est.

C:29.16

La relation, c’est l’interaction dans laquelle le service se produit. Le remplacement de l’idée de servir par l’idée d’utiliser a donné lieu à l’existence des relations particulières.

L’idée d’utilisation a créé toutes les idées de labeur comme seul moyen de répondre aux besoins.

L’idée d’utilisation a créé toutes les notions de méfiance, à commencer – comme nous l’avons déjà dit – par l’idée d’utiliser le corps même que tu appelles ta demeure au lieu de le laisser te servir.

C:29.25

Tes dons, tes talents, ce qui te rend unique, c’est ton service.

C:29.26

Rendre service n’est qu’une autre façon d’énoncer cette loi de la création, cette chaîne ininterrompue de donner et recevoir.

Le passé et le futur ne comptent pas. Tout est disponible ici et maintenant où donner et recevoir ont lieu.

C:29.27

Peux-tu remplacer ton attention pour le passé et l’avenir par une attention pour le présent ?

Chapitre 30 Être présent

C:30.1

tu as rarement été pleinement présent pour ta propre vie,

C:30.2

Comment peut-on être distrait de soi-même ? Et pourtant tu l’es. Beaucoup traversent la vie à la recherche d’une définition de soi, d’une réalisation de soi.

C:30.3

Apprends qui tu es dans chaque expérience au lieu d’apprendre afin de découvrir qui tu es ou quelle sera un jour ta contribution.

C:30.4

Être en relation, c’est être présent.

Être présent n’a rien à voir avec le temps

C:30.8

Dans le sens du temps décrit par le mot présent, il n’y a pas d’infinitude, mais seulement un vague concept de maintenant.

C:30.12

 À l’intérieur des lois de l’amour, il n’y a pas de pertes, mais seulement des gains.

C:30.13

Quand le cœur arrête de battre, la vie est considérée comme terminée. Es-tu donc ton cœur ?

C:30.14

Les lois de l’unité sont les lois de Dieu et elles sont vraiment simples : donner et recevoir ne sont qu’un.

 Chapitre 31 La nature de l’esprit

C:31.1

Il y a un seul Esprit, comme il y a une seule Volonté.

C:30.2

Les pensées relatives à ton soi personnel et aux « lois » du corps comme celles de la survie, ne sont pas les pensées du véritable Soi.

C:30.3

comme vos formes l’illustrent aisément, bien que les corps soient tous les mêmes, ils sont aussi tous différents.

C:30.8

tu crois que ton cerveau et, à tort, ton esprit, sont inséparables de ton corps.

C:31.11

Le but de l’esprit est l’extension. La perception sens dessus dessous qui t’amène à protéger tes pensées privées et à les considérer comme le siège de toi-même, fait appel à l’exact opposé de l’extension.

C:31.14

pour être ton Soi tu dois partager ton Soi.

C:31.15

D’un côté, tu penses que tu es ton passé, ta honte, ta culpabilité ; de l’autre, que tu es ton futur, ta gloire, ton potentiel. Tu ne veux partager ni tes pensées les plus négatives sur toi-même ni les plus positives.

C:31.16

Alors tu ne partages plus qu’une petite partie de toi-même, la partie que ton ego juge sûre, acceptable, présentable.

C:31.17

Vous pouvez réapprendre qui vous êtes seulement en étant qui vous êtes. Vous ne pouvez être qui vous êtes qu’en partageant qui vous êtes.

C:31.18

 La vérité est ton identité. Être honnête, c’est être sans tromperie.

C:31.25

L’ego a inventé l’idée de « dire » la vérité, qu’il utilise par opposition à dire une fausseté ou un mensonge. Ainsi est née l’idée de pouvoir garder la vérité secrète, l’une des idées les plus ridicules du système de pensée de l’ego.

C:31.28

Comme tu te tournes vers Dieu pour trouver ton Soi sans savoir exactement ce que tu cherches, ainsi tu te tournes vers tes frères et sœurs et tout ce qui vit avec toi.

C:31.29

si tu peux chercher ton Soi chez tes frères et sœurs, ils doivent aussi pouvoir chercher leur Soi en toi. Si tu reflètes constamment ce que tu penses qu’ils veulent voir, ils ne peuvent rien apprendre de toi.

C:31.33

 Si ta sœur et ton frère cherchent en toi la vérité, ou le salut, et que tu cherches en eux la vérité ou le salut, que se passe-t-il réellement ? Comment cela fonctionne-t-il ?

C:31.34

Cet aspect de donner et recevoir s’appelle la relation. Elle te permet de faire l’expérience de qui tu es et ainsi de connaître ou de te rappeler qui tu es. C’est dans ta récognition de la vérité à propos de ton frère et de ta sœur que tu te souviens de la vérité sur ton Soi. C’est uniquement en relation que cela se produit parce que ce n’est qu’en relation que tu fais l’expérience de quoi que ce soit.

C:31.35

Tu n’existes pas hors de la relation,

Chapitre 32 L’amour retourné à l’amour

C:32.1

un enseignant est tout ce qui t’aide à te rappeler. Donc ne regarde pas la forme sous laquelle apparaît un enseignant.

la forme de ton monde reflète le contenu de qui tu es. Elle reflète aussi le contenu de qui tu n’es pas. C’est pour voir la différence entre les deux que tu as besoin d’être guidé. Auparavant, pour avoir tes réponses, tu t’es tourné vers ceux qui ne connaissent pas la différence. Maintenant tu vois qu’il est nécessaire de te tourner vers une source différente.

C:32.2

Cette Source est l’Amour et elle est à ta disposition sur simple demande : Qu’est-ce que l’amour voudrait que je fasse? Qu’est-ce que l’amour voudrait que je voie ? Qu’est-ce que l’amour voudrait que je dise ? Quand tu fais appel à l’Amour, tu fais appel à ta Source.

C:32.3

Tu es l’apprenant ici jusqu’à ce que tu réalises que tu es l’Amour.

C:32.4

Sois fidèle à l’amour et tu ne peux manquer d’être fidèle à ton Soi.