Un traité sur la nature de l’unité et sa récognition: le deuxième traité

Avertissement: Le livre Un Cours D’Amour est une référence indispensable pour retrouver le contexte et le sens originel de chaque message transmis. Les extraits proposés ici sont donc référencés de manière à pouvoir retrouver facilement le texte dont ils sont issus. Le système de renvoi utilisé est celui recommandé à la fin du livre Un Cours D’Amour au chapitre “Systèmes de renvois”, rappelé également ici.

Chapitre 1 Le trésor

T2:1.4

Ceux qui ont dépassé le domaine de l’ego, dans leur crainte d’y retourner tournent souvent le dos aux trésors internes dont ils pensent qu’ils pourraient, une fois réalisés, nourrir l’ego.

T2:1.6

Le repos, une fois bien appris, est un état dans lequel la lutte a cessé et la paix a triomphé du chaos, où l’amour a triomphé de la peur.

T2:1.8

Le trésor qui repose en toi et que tu ne reconnais pas encore pleinement est celui de l’unité.

tu es maintenant prêt à commencer à penser sans avoir besoin de la forme.

T2:1.10

 Penser sans la forme est présage d’unité.

T2:1.12

Des pensées jointes en unité peuvent se comparer à la pensée sans pensées. Elles peuvent se comparer à l’imagination. Elles peuvent se comparer à l’amour.

T2:1.13

Les souhaits de l’ego font penser à un piano à queue. Les pensées jointes en unité entendent la musique.

Les souhaits de l’ego font penser à une peinture insérée dans un cadre raffiné. Des pensées jointes en unité voient la beauté.

T2:1.14

C’est une première étape dans le changement de pensée qui doit se produire.

Ce changement de pensée concernant les trésors que tu reconnais pavera la voie à la récognition des trésors que tu n’as pas reconnus jusqu’ici.

Chapitre 2 Entendre l’appel

T2:2.2

plusieurs reconnaissent un appel vers des choses que le monde juge très ordinaires.

T2:2.7

L’appel lui-même est la preuve. C’est la preuve de la capacité du cœur à se faire entendre.

T2:2.8

 Vous avez tous la capacité d’entendre la vérité de ce que vous dirait votre cœur. Vous êtes tous aussi capables de croire à cette vérité que d’en douter. Tout ce qui vous empêche de croire à la vérité est un esprit et un cœur agissant séparément plutôt qu’en union.

T2:2.9

D’autres allégueraient des raisons d’ordre pratique pour faire autre chose que ce qu’ils se sentent appelés à faire. Toutes ces idées illustrent ta croyance que quelque chose d’autre que ton propre désir est nécessaire.

C’est uniquement dans ton propre désir que quoi que ce soit existe, parce que c’est uniquement dans ton désir que le pouvoir de la création s’exprime.

Chapitre 3 Répondre à l’appel

T2:3.1

Ta vie est déjà un acte de création.

Ton travail ici est de l’exprimer.

La seule différence entre la vie que tu vis maintenant et la vie que tu veux réside dans ton désir d’exprimer qui tu es.

T2:3.2

Il n’y aurait pas besoin de forme s’il n’y avait pas eu le désir d’expression. La vie est le désir d’exprimer à l’extérieur ce qui existe à l’intérieur.

Tout ce que tu as à faire, c’est de reconnaître de tout ton cœur le trésor que tu as déjà choisi d’apporter au monde.

Ton cœur te parle de ce qui est déjà accompli et t’enjoint de l’exprimer sous ta forme physique, unissant ainsi les deux mondes dans cette expression.

T2:3.3

Il faut maintenant que tu fasses pleinement la distinction entre le soi égotique qui antérieurement était le soi de l’apprentissage et de l’expérience, et le Soi christique qui est désormais le Soi de l’apprentissage et de l’expérience.

T2:3.7

Expression et création ne sont pas synonymes.

Ainsi, les semences de tout ce que tu as la capacité d’exprimer existent « à l’intérieur » de toi, dans la création qui est toi. Le pouvoir de la création est libéré par ton choix, ton désir d’exprimer cet aspect de la création. Il est littéralement vrai que les semences d’une bonne partie de la création sommeillent en toi, déjà accomplies, mais dans l’attente d’une expression dans ce monde physique.

T2:3.8

 De la même manière, donc, on peut dire que le Christ est la semence de ton identité.

Chapitre 4 L’appel à qui tu es

T2:4.4

 Ce Traité tente de te montrer comment vivre en étant qui tu es, comment agir dans le monde en étant le nouveau Soi que tu as identifié. Comme on apprend la natation, il s’agit d’apprendre une nouvelle façon de se mouvoir.

T2:4.6

Comme un nageur l’apprend assez rapidement, la seule façon de retrouver l’aisance du mouvement est de cesser la lutte ou la résistance.

Elle requiert de la mémoire, de la confiance et une approche de tout cœur qui permet au corps, à l’esprit et au cœur d’agir à l’unisson.

T2:4.19

chaque nouvelle réponse est la réponse à un appel que seul ton cœur peut entendre. Comme je l’ai déjà dit, ton cœur est maintenant devenu tes yeux et tes oreilles.

Chapitre 5 La source de ton appel

T2:5.1

Nous avons parlé jusqu’à présent d’un appel que tu ressens de l’intérieur,

D’autres appels seront des annonces, des signes ou même d’apparentes requêtes. Tous t’appellent au présent dans lequel la réponse peut être donnée.

T2:5.2

un appel est un moyen de communication. Si tu n’écoutes pas, tu n’entendras pas les appels qui te sont destinés. Si tu ne cherches qu’un type d’appel, tu manqueras plusieurs opportunités de désapprendre et d’apprendre.

il est nécessaire d’apprendre à reconnaître les divers appels qu’il t’est possible d’entendre.

T2:5.3

L’appel qui prend la forme d’une annonce est sans ambiguïté.

Ce Cours lui-même est un appel de ce genre, puisqu’il annonce que tu es prêt pour le nouveau.

T2:5.4

signes

qui te demandent de tourner ton attention dans une direction particulière.

T2:5.5

 Les appels qui semblent prendre la forme d’une requête sont souvent des appels en provenance du terrain d’enseignement et d’apprentissage que sont les relations.

Tu pourrais littéralement être appelé à rendre compte de tes attitudes et comportements. Tu pourrais aussi être appelé à demander aux autres de rendre compte de leurs attitudes et comportements.

T2:5.6

Ces deux derniers appels, l’appel qui prend la forme d’un signe et celui qui prend la forme d’une requête, concernent des détails que ne contient pas l’appel qui prend la forme d’une annonce. Ils représentent des vestiges de l’apprentissage du passé, la rupture finale avec les anciens modèles. Ils semblent peut-être signaler des temps difficiles, mais ce sont des moments qu’il faut traverser et des leçons dont il faut se laisser traverser.

T2:5.7

Jusqu’à ce que tu aies pleinement intégré la vérité que donner et recevoir sont un, tu ne croiras pas sincèrement que les besoins ne sont pas des manques. Jusqu’à ce que tu aies pleinement intégré la vérité que donner et recevoir sont un, tu ne réaliseras pas que la dépendance est une question d’interdépendance de tout ce qui existe en relation. Ainsi tous les appels qui te parviennent sous la forme de signes ou de requêtes sont des appels qui t’aident à intégrer cet apprentissage et à le rendre un avec qui tu es.

Chapitre 6 La croyance : L’accomplissement

T2:6.1

La source de ce que nous avons appelé des « appels » est ton cœur. C’est lui qui attire ton attention sur les trésors intérieurs.

Cesse d’adhérer aux règles du temps et vois comme le langage de ton cœur te devient familier !

T2:6.2

La fin de ce modèle d’apprentissage que tu appelles le temps est le commencement du temps de l’unité.

T2:6.4

Toi seul peux être accompli et ton accomplissement est déjà complet.

T2:6.5

Qu’est-ce que cela signifie à l’égard du temps ?

As-tu déjà pensé à réaliser quelque chose sans tenir compte du temps nécessaire pour l’accomplir ?

Tout ce que tu souhaites accomplir est donc séparé de toi et éloigné dans le temps. C’est le fait que ton esprit projette ce que tu souhaites accomplir dans un lointain futur qui semble empêcher ton accomplissement. Je dis « semble » intentionnellement.

T2:6.6

L’accomplissement n’est pas un résultat mais un fait.

Il dit je suis plutôt que je serai. Je serai est une affirmation qui suppose un temps futur dans lequel tu seras un autre que qui tu es en ce moment. L’unité n’existe que dans l’ici et maintenant du moment présent. Il n’y a pas de sera dans l’unité.

T2:6.8

Ce qui a besoin maintenant de changer, c’est ta croyance que le changement et la croissance sont des indications de ce qui peut être accompli au lieu de ce qui est déjà accompli.

tu es pleinement accompli à l’intérieur de la semence du Christ en toi, même lorsque tu continues à croître et à changer. La forme physique et les actions de toutes sortes ne sont que des expressions de ce qui est déjà dans la semence du déjà accompli.

T2:6.9

La récognition que tu es déjà accompli est une condition de ta récognition de l’état d’unité. C’est une récognition que tu existes dans l’unité en dehors du modèle du temps. Les miracles créent un intervalle en dehors du modèle du temps. Vivre dans un état d’esprit miraculeux, c’est créer une nouvelle réalité en dehors du modèle habituel du temps.

Tu changes le monde que tu perçois en percevant un nouveau monde. Tu changes de qui tu pensais être à qui tu es vraiment.

T2:6.10

Souviens-toi que le Fils de Dieu, ainsi que le nom Christ, représentent simplement la création originale et ne doivent pas être confondues avec des divinités célestes séparées de toi. Le Christ est ton Soi, tel que tu fus créé et tel que tu demeures. Le Christ est le Soi accompli.

Chapitre 7 La croyance: donner et recevoir ne font qu’un

T2:7.1

L’une de tes plus grandes craintes est donc une condition dans laquelle tu serais dépendant des autres ou devrait compter sur eux.

T2:7.4

Commençons d’abord par remplacer ton idée des « autres » par l’idée de « relation ». Pour pouvoir croire que donner et recevoir ne font qu’un, tu dois croire à la relation plutôt que croire aux autres.

 T2:7.5

Ceux que tu vois comme des « autres » sont séparés de toi. Ceux que tu vois en relation avec toi ne sont pas séparés de toi. La relation est la source de ton unité. Que tu existes en relation avec toutes choses, telle est la croyance que tu dois incorporer dans ta vie maintenant.

T2:7.6

l’ego saisit toutes les occasions de te prouver que l’indépendance est un bien meilleur état que la dépendance.

T2:7.9

Le contrôle n’a aucune fonction dans l’unité. Il n’est pas nécessaire.

T2:7.11

aller dans le monde en désirant donner, mais dans l’attente de recevoir dans une certaine mesure, ou de ne pas recevoir du tout, revient à suivre l’ancien modèle,

T2:7.12

Procéder dans chaque relation en restant qui tu es vraiment, c’est apporter un changement durable à toutes les relations, et donc à tout le monde.

T2:7.13

Tu n’accepteras pas que donner et recevoir ne font qu’un si tu te sens seulement capable de donner, ou comme si les « autres » n’avaient rien que tu veuilles recevoir.

T2:7.14

Dire que tu es un être qui existe en relation revient à dire que tu es un être qui a besoin de la relation.

La seule chose dans ce nouveau modèle qui t’empêchera d’être dépendant ou d’avoir besoin des autres d’une façon malsaine, c’est de croire que donner et recevoir ne font qu’un. Autrement dit, si tu crois sincèrement que tes besoins seront comblés, ils cessent d’être des besoins.

T2:7.15

Donner, ce n’est pas seulement choisir quelles bonnes et utiles parties de toi tu aimerais partager avec le monde. C’est aussi offrir au monde l’occasion de redonner. C’est reconnaître le perpétuel et constant échange qui permet aux besoins d’être comblés. C’est avoir confiance que si tu as besoin d’argent, de temps, d’honnêteté ou d’amour, ton besoin sera comblé.

T2:7.16

La vraie confiance n’est pas une confiance qui attend et espère, mais une confiance qui agit par qui tu es vraiment. La confiance sincère requiert la discipline d’être qui tu es dans toutes les circonstances et dans toutes tes relations. La vraie confiance commence par ton Soi.

T2:7.17

Toi qui commences à réaliser que tu as beaucoup à donner, réalise que tu as autant à recevoir et que recevoir n’implique pas que tu aies des manques.

T2:7.19

 La discipline nécessaire pour être qui tu es est une discipline qui demande de faire confiance au Soi et d’être honnête dans les relations. Est-ce que cela signifie qu’il faille exprimer chaque pensée et chaque sentiment que tu éprouves ? Non, mais cela veut dire d’apporter ces pensées et sentiments à l’endroit dans ton cœur qui a été préparé pour eux. Tu ne les nies pas. Tu les apportes d’abord à ton Soi, au Soi joint en unité à l’endroit de ton cœur. C’est à cet endroit que tu apprends à discriminer, à séparer le faux du vrai, car tes pensées égotistes ne peuvent pas rester longtemps dans le lieu sacré de ton cœur. Puis, une fois la vérité séparée de l’illusion, tu développes la discipline d’exprimer ton véritable Soi, tel que tu es dans l’instant présent. C’est la seule façon pour le Soi que tu es maintenant de croître et de changer.

 Chapitre 8 La croyance: il n’y a pas de relations particulières

T2:8.3

Même si ton dévouement envers le but d’être qui tu es peut sembler égoïste au premier abord, il se révèlera vite la forme de relation la plus sincère. Une relation basée sur quoi que ce soit d’autre que qui tu es n’est qu’une parodie de relation.

donner et recevoir ne font qu’un. Ce que tu gagnes n’enlève rien à personne. Ce qu’un autre te donne ne lui enlève rien, et ce que tu peux donner à quelqu’un d’autre ne t’enlève rien.

T2:8.6

Il a souvent été dit dans Un cours d’amour que la vérité ne change pas.

La forme et le comportement sont toutefois sujets à changer, tout comme les expressions de qui tu es.

L’expression de qui tu es peut te conduire vers de nouvelles aventures, mais plus jamais vers les relations particulières qui t’éloigneraient de ton Soi.

T2:8.7

Combien de temps gagneras-tu en mettant fin à l’entretien qu’exigent les relations particulières ? Quand toutes les relations sont saintes, tu n’as plus à entretenir la particularité.

Chapitre 9 La croyance: il n’y a pas de perte, mais seulement des gains

T2:9.1

C’est seulement l’ego qui se dresse entre le désir et la réponse au désir, entre le besoin et la satisfaction du besoin.

T2:9.2

Le mot « besoin » et le mot « dépendant » sont de simples mots, des mots qui auraient été inconcevables pour toi dans l’état d’unité avant que tu le quittes.

Maintenant ce ne sont que des outils, comme plusieurs autres pratiques qui sont là pour t’aider à contourner ton esprit égotique.

Certaines pratiques sont considérées plus communément comme des outils : la méditation, par exemple, les exercices du corps comme le yoga, ou les exercices pour l’esprit comme les affirmations.

Ces outils sont tous des moyens d’abandonner l’esprit égotique et d’inviter le seul esprit, ou l’unité, dans l’instant présent.

T2:9.4

Quand un besoin est comblé, tu réagis habituellement à cette satisfaction de ton besoin comme si elle avait lieu à part de toi, ou à l’extérieur de toi.

Tu t’en sens souvent aussi redevable que reconnaissant. Quand la vie est belle et que tes besoins sont sans cesse comblés, tu commences à vouloir t’accrocher aux relations qui semblent combler ces besoins à cause de leur capacité à les combler.

Quand tu penses de cette façon, tu crois à la notion de pertes et de gains plutôt qu‘à la croyance de remplacement qu’il n’y a pas de pertes, mais seulement des gains.

T2:9.5

tu continues à penser que tu « as » des besoins même longtemps après qu’ils ont été comblés.

T2:9.6

Dans les relations, chaque besoin est comblé par un besoin correspondant. C’est une danse de correspondances.

T2:9.7

Tous les besoins sont partagés. C’est ce qui différencie les besoins des envies. Cela est vrai en deux sens.

C’est vrai en ce sens que tous les besoins, des besoins de survie jusqu’aux besoins d’amour, sont littéralement partagés dans la même mesure par tout le monde.

L’autre sens dans lequel les besoins sont partagés, c’est sous l’aspect de la correspondance. Ils sont partagés parce qu’ils sont connus. Chaque être connaît intrinsèquement qu’il a les mêmes besoins que toutes les autres de son espèce.

Les êtres pensants ont des besoins en commun à cause de leur manière de penser.

T2:9.10

Que tu nies tes besoins ou que tu les exprimes honnêtement, c’est la différence entre le sentiment de connexion ou de séparation dans la relation.

T2:9.11

Dès que tu es contenté ou satisfait, autrement dit dès que tu sens que tes besoins sont comblés, l’envie de t’accrocher à ce que tu as surgit. Cela s’applique aux connaissances, à ce que tu sais et à qui tu es, tout autant qu’aux relations particulières et aux choses que tu associes plus facilement à la notion de trésor, comme une carrière réussie ou un projet créatif inspiré.

T2:9.12

Dès que surgit l’envie de s’accrocher, apprendre et désapprendre cessent de se produire. Vouloir conserver un état que tu crois avoir atteint et que tu as qualifié d’état dans lequel tes besoins sont comblés, crée un niveau statique qui, aussi bon, juste ou significatif soit-il, perd sa nature créative par le fait qu’il demeure statique.

T2:9.13

Comment donc peut-on demeurer dans le flux créatif continu, ou dans le flot de la création, sans toujours chercher à obtenir plus de ce que tu as déjà, ou de ce que tu considères comme un progrès ?

T2:9.14

 Il n’existe pas de niveau statique dans l’unité où la création est perpétuelle et ininterrompue.

le sentiment d’être dans cet état devrait t’alerter, ou te servir de signe, que l’esprit égotique et sa pensée basée sur la peur sont momentanément de retour.

T2:9.15

Comment l’identification des besoins et la dépendance inhérente aux relations contournent-elles l’esprit égotique ?

T2:9.16

Comprendre la réciprocité des besoins t’aidera à les exprimer honnêtement et leur permettra d’être comblés. Peu à peu, le besoin de les définir ou de les identifier cessera. Tes besoins continueront d’être portés à ton attention sous forme de besoins seulement jusqu’à ce que ta confiance en leur satisfaction immédiate et continuelle soit complète. Quand tu auras une telle confiance, tu ne penseras plus du tout aux besoins. Quand tu ne te soucieras plus des besoins et de la satisfaction des besoins, tu ne te soucieras plus du tout des relations particulières. Tu réaliseras qu’il n’y a pas de pertes, mais seulement des gains dans leur lâcher prise.

T2:9.17

T’accrocher à ce qui satisfera tes besoins peut se comparer à retenir ton souffle.

Chaque fois que tu es tenté de penser que tes besoins ne seront comblés que d’une manière particulière dans une relation particulière, rappelle-toi cet exemple du souffle. N’y pense pas plus longuement que le temps de retenir ton souffle sans trop de mal. Puis relâche ton souffle, relâche cette peur et passe de la relation particulière à la relation sainte.

T2:9.18

Cette étape consistant à accepter les besoins et la dépendance est nécessaire uniquement en tant que terrain d’apprentissage où ta confiance grandit.

T2:9.19

Cesser de penser à ces choses sera bientôt considéré comme une aptitude précieuse te permettant d’épargner beaucoup de temps.

Chapitre 10 La Croyance : On n’apprend que dans l’unité

T2:10.1

Il faudrait travailler fort pour transformer les leçons de ce Cours en outil, mais plusieurs parmi vous ne se lasseront pas d’essayer jusqu’à ce qu’ils y parviennent. C’est ainsi que les vérités deviennent des dogmes, et que les dogmes deviennent tyrannie.

Ceci est un Cours vivant. C’est pourquoi tu es appelé à le vivre plutôt qu’à le suivre.

T2:10.2

Penser que les besoins ne peuvent être comblés que de certaines façons ressemble à une autre croyance qui a déjà été remplacée.

T2:10.6

Comme il en va des besoins, qui sont partagés par tous dans la même mesure, il en va de la véritable connaissance.

De même que les besoins sont différents des envies

de même la connaissance doit être différenciée de ce que tu appelles l’intelligence.

T2:10.14

C’est la voix de la certitude qui te permet de traverser chaque jour et toutes les expériences de chaque jour en tant que qui tu es en vérité. Elle te libère du sentiment d’avoir à contrôler ou à protéger ton trésor. Elle te libère aussi de l’état statique où tu tentes de t’accrocher à qui tu étais hier, ou d’empêcher le changement qui viendra demain.

T2:10.19

Le Christ en toi n’a pas besoin de planifier. Besoin d’arriver à connaître, oui. Mais besoin de planifier, non. Le Christ en toi n’a pas besoin que tu choisisses un plan de cours, mais que tu laisses la vie elle-même devenir le chemin dans lequel tu choisis d’apprendre.

Chapitre 11 La croyance : Nous existons en relation et en unité

T2:11.1

tu es un être qui existe en relation.

Nous visons maintenant à te montrer comment intégrer dans ta vie la croyance que tu es un être qui existe en relation.

T2:11.2

Il te semblera presque impossible de vivre en relation alors que ceux qui t’entourent restent convaincus de leur séparation et cherchent encore à la glorifier. Tu percevras encore un monde qui fonctionne sous les lois de l’homme et tant que tu percevras le monde de cette manière, tu seras contraint de te soumettre à ses lois.

tu continueras de te battre contre l’ego au lieu de le laisser derrière toi à jamais.

T2:11.4

Tu es appelé à la paix, une paix qui commence et finit en cessant la lutte contre l’ego.

T2:11.7

La séparation est tout ce qui s’oppose à la relation,

T2:11.14

nous te demandons de choisir la seule relation réelle et de triompher de la seule relation irréelle.

T2:11.15

Tant que tu croiras que l’ego est réel, tu sentiras que deux identités existent en toi et tu te verras livrant bataille

Ce combat entre le bien et le mal, tant que tu y crois encore, se déroulera devant tes yeux comme il le fait depuis des temps immémoriaux.

T2:11.16

Il y a une alternative à cette démence. L’alternative est de ne plus ajouter foi à ta croyance dans le soi égotique.

Chapitre 12 La croyance : Correction et expiation

T2:12.1

Les miracles sont des pensées et je suis le correcteur de la pensée fausse.

T2:12.2

Les miracles sont un service offert par l’amour.

Le service, ou la dévotion, mène à l’harmonie par l’action juste.

T2:12.5

Tant que tu croiras qu’il y a autre chose que ta propre pensée qui a besoin de correction, ta pensée sera faussée.

T2:12.6

Ton retour à la connaissance ou à l’esprit juste est à la fois le miracle et la fin du besoin de miracles. Car lorsque tu vis dans le monde en étant qui tu es vraiment, tu deviens à la fois le miracle et l’expression continuelle du miracle.

T2:12.7

Le pouvoir de la pensée et le pouvoir de la prière, une fois qu’ils sont alignés, font constamment appel au même pouvoir d’intercession qu’est le miracle.

L’appel est non seulement quelque chose que tu reçois, mais c’est aussi quelque chose que tu dois apprendre à donner.

T2:12.9

Là, entre toi et « l’autre », que tu ne faisais naguère que percevoir, se trouvent la relation et le miracle qui attendent de se produire.

T2:12.12

Cultiver la relation sainte globale qui existe en toi et à l’extérieur de toi, qui est à la fois dans tout ce que tu es et dans tout ce avec quoi tu entres en relation, est donc la manière dont tu es appelé à vivre ta vie, et c’est l’appel qu’il t’est demandé de faire entendre à tous tes frères et sœurs.

 T2:12.13

Que les croyances présentées ici fassent partie de toi, qu’elles te permettent de régler ta vie, ton expression et ta conduite sur qui tu es à chaque instant et dans toutes les circonstances.

Chapitre 13 Le dernier appel

T2:13.1

À ce stade, tu auras compris que tu n’as pas à rester séparé et seul afin de t’accomplir dans un rôle individuel.

T2:13.2

Maintenant, dans l’unité, nous sommes prêts à redevenir personnels.

T2:13.3

Tant que tu restes ici, tu as une persona. Bien que cette persona ne soit plus un soi égotique mais un Soi christique, c’est encore une persona. Cette persona est le « toi » qui rit, aime, pleure et échange avec des amis dans un monde maintenant différent de celui que tu as déjà perçu.

T2:13.4

Tout en vivant dans le monde, alors qu’adviennent autour de toi la fin de la séparation et le début de l’unité, mets en pratique les croyances présentées dans ce Traité.

T2:13.6

N’oublie pas qui tu es vraiment, mais n’oublie pas non plus d’être dans la joie durant ton expérience ici. Rappelle-toi que le sérieux avec lequel tu regardais la vie est de l’ego. Drape ta persona dans une atmosphère de paix et de joie. Laisse qui tu es transparaître à travers le soi personnel qui continuera encore quelque temps à vivre dans ce monde.

Un traité sur le soi personnel: le troisième traité

Chapitre 1 Vraie et fausse représentations

T3:1.1

 Le soi personnel existe à titre de soi que tu présentes aux autres.

Précédemment, le soi personnel que tu présentais aux autres représentait le soi égotique que tu croyais être toi-même.