Les dialogues

Avertissement: Le livre Un Cours D’Amour est une référence indispensable pour retrouver le contexte et le sens originel de chaque message transmis. Les extraits proposés ici sont donc référencés de manière à pouvoir retrouver facilement le texte dont ils sont issus. Le système de renvoi utilisé est celui recommandé à la fin du livre Un Cours D’Amour au chapitre “Systèmes de renvois”, rappelé également ici.

Addendum – Apprendre au temps du Christ – III

D:A.37

La création est l’acte incessant de donner et recevoir en même temps. Le dialogue aussi.

D:A.38

Entrer en dialogue, c’est être dans l’instant présent et entendre tout ce qui se dit de toutes les manières dont c’est dit. Le temps est venu de commencer réellement à « entendre » ma voix dans chaque aspect de la création et de répondre par ta propre voix dans tous tes actes de création.

D:A.41

Cette relation entre Soi et l’Autre, Soi et la Vie, Soi et Dieu, l’Humanité et la Divinité, est le dialogue dont nous parlons.

Tu dois maintenant te laisser pleinement pénétrer par l’idée d’unité et de relation.

D:A.43

Et maintenant, quelle relation auras-tu avec ce travail qui t’a retourné à Qui Tu Es ?

D:A.48

Va de l’avant, non pas comme une œuvre d’art achevée, mais comme une énergie perméable, changeant sans cesse, créant sans cesse, sans cesse nouvelle. Va de l’avant en restant ouvert afin que la révélation arrive par toi et par tout ce que tu rencontres. Va de l’avant avec joie dans cette aventure de la découverte. Sois toujours nouveau, toujours un, toujours le bien-aimé.

D:A.49

Apporte ta voix à ce dialogue continuel. C’est tout ce qui t’est demandé.

Chapitre 1 L’acceptation de l’état de grâce de l’enfant de Dieu nouvellement identifié

D:1.3

Rends-toi compte que toutes tes « préoccupations » concernent encore le soi personnel, un soi dont tu persistes à croire qu’il peut manquer d’accomplir ou de vivre ta mission et ton but. Tu « vois » cet échec dans l’ineptie des paroles, l’inconvenance de la tenue, dans le manque d’endurance physique, dans le manque d’intelligence – dans le manque, autrement dit, d’aptitudes du soi personnel.

Tant que tu vois de cette façon, tu gardes le soi personnel au premier plan, au lieu de l’aider en lui permettant de céder le pas au véritable Soi.

D:1.8

Même si l’ego est parti, le soi personnel peut continuer de se déplacer dans le monde, une entité sans visage et sans nom, un être sans identité, humble, absent de soi-même et inefficace. Car il faut une cause pour engendrer un effet.

D:1.9

Ces tendances anti-ego sont un réel danger de nos jours. Tu n’es pas appelé à l’absence de soi mais au Soi !

D:1.10

Cette élévation passe par l’acceptation de ta véritable identité, et non par l’absence d’identité. Le règne de l’ego a justement commencé durant une telle période d’absence d’identité. Tu ne peux pas continuer ainsi.

D:1.12

C’est ainsi que nous invitons maintenant, nous aussi, une nouvelle identité.

D:1.13

 Ouvre ton cœur, car celui qui y demeure en union avec toute chose émergera de cette ouverture.

D:1.14

Je ne suis plus le soi personnel qui était séparé et seul. Je suis mon Soi Christ.

Je demeure dans l’unité.

Mon identité est certaine.

Telle est la vérité.

Je ne suis pas moins que ce que j’étais, mais plus.

Où j’étais vide, je suis maintenant plein.

Où je demeurais dans les ténèbres  Je demeure maintenant dans la lumière.

Où j’avais oublié  Maintenant je me souviens de qui Je Suis.

Maintenant je vais dans le monde

Pour vivre tel que Je Suis

Pour rendre cause et effet une seule et même chose, et

L’union avec la Source de l’amour et de toute la création, réelle.

D:1.21

Ces Dialogues commencent par une prière pour te rappeler ce que tu as appris dans l’unité,

D:1.24

Ton corps ne te contient pas. Ce que tu vas voir arriver, à mesure que tu acceptes ta véritable identité, c’est un transfert de but concernant ton corps. Ce que tu considérais autrefois comme étant toi, tu dois maintenant arriver à le voir uniquement comme une représentation de ton Soi. Tu es toutes choses et tout le monde. Tout ce que tu vois est toi. Tu n’es pas séparé ni à part de rien.

D:1.25

Nous sommes un seul corps.

D:1.27

nous existons réellement ensemble comme un seul corps, un seul Christ, un seul Soi.

Chapitre 2 L’Acceptation et le déni

D:2.1

Il t’est maintenant demandé de faire deux choses simultanément : Accepter le nouveau et nier l’ancien. L’acceptation est le désir de recevoir.

D:2.2

Il t’est demandé d’accepter ou de recevoir la vérité de qui tu es et les révélations qui te montreront comment vivre dans le monde en restant qui tu es –

il t’est demandé de refuser d’accepter qui tu n’es pas, ainsi que les modes de vie qui t’ont permis de vivre dans le monde en étant ce faux soi.

D:2.19

Tous les systèmes sont basés sur le besoin de comprendre le monde autour de toi, au lieu du monde à l’intérieur de toi. Si tu arrivais à appréhender le monde intérieur, tu n’aurais pas besoin de systèmes pour comprendre ou gérer le monde extérieur.

D:2.22

Regarder à l’intérieur, c’est se tourner vers le véritable Soi, vers la conscience partagée par tous, afin de créer une nouvelle réponse, la réponse à la seule question qui reste : comment soutenir la Conscience du Christ dans la forme.

Chapitre 3 L’Alliance du Nouveau

D:3.7

Notre première action, pour comprendre ce que nous sommes appelés à faire ensemble, consiste à déclassifier les divers aspects de la vie qui étaient nécessaires au temps de l’apprentissage.

D:3.11

L’idée que donner et recevoir ne font qu’un en vérité est plus facile à comprendre si on enlève l’idée d’une personne qui donne avec une autre qui reçoit. Si tous ne font qu’un, de telles idées n’ont pas de sens.

D:3.18

Le Soi était et restera toujours plus que le corps. Toutefois le corps aussi est nouvellement le Soi.

D:3.19

C’est cette différence existant entre le Soi et le Soi élevé de la forme qui fait de nous les créateurs du nouveau parce que le Soi élevé de la forme est nouveau.

L’une des choses essentielles que nous verrons, au fur et mesure que nous avancerons, est la différence entre la forme et le contenu, ainsi que les différentes manières dont les formes séparées expriment le contenu. Tu verras comme il est exaltant de prendre conscience que des expressions différentes ne rendent pas différents.

Chapitre 4   Le nouveau toi

D:4.5

Chacun de vous a un soi personnel qui a été emprisonné.

Si tu « n’acceptes » pas cette opportunité, tu restes simplement incarcéré dans un système qui te dit à quelle heure te lever, comment passer ta journée et à quelle heure te retirer.

Tu restes à la merci de ceux qui sont incarcérés avec toi.

Tu restes à la merci de ceux qui ont un pouvoir sur toi, et tu restes soumis aux lois de l’homme.

D:4.6

 Je te le dis en vérité, tant que tu ne vis pas en étant qui tu es et tant que tu ne fais pas ce que tu aimes, tu es en prison.

D:4.8

 Une vie structurée artificiellement, voilà tout ce que tu as a connu. Une vie structurée intérieurement aura vite fait de remplacer la vie du détenu si tu la laisses faire.

D:4.11

l’ancien qu’il faut nier est l’idée d’une existence sans but, d’un univers sans ordre divin, d’une vie où tu es à la merci du destin. La nouvelle idée qu’il t’est demandé d’accepter est que l’existence a un but, que l’univers existe dans un ordre divin, et que ta vie fait partie de ce plan divin.

D:4.12

un seul modèle divin externe a créé le monde observable, et un seul modèle divin interne a créé le monde intérieur.

D:4.13

Ces deux modèles divins sont en train d’être nouvellement recréés

D:4.15

Les systèmes de pensée provenant du soi séparé sont ceux que tu as tenus pour vrais. Quelques-uns de ces systèmes de pensée faisaient partie du modèle divin. Le système des contrastes, par exemple.

D:4.16

D’autres systèmes de pensée ne faisaient pas partie du modèle divin. L’ego est un tel système.

D:4.21

Vois plutôt le monde d’un regard nouveau et réjouis-toi en lui, comme tu le ferais si tu avais dû littéralement passer ta vie entre les murs d’une prison.

D:4.22

Si tu t’es emprisonné pour gagner ta vie en faisant un travail qui ne t’apporte aucune joie et ne te permet pas d’être qui tu es, alors tu es appelé à t’évader.

D:4.23

Tu ne peux pas nier l’ancien et rester dans la prison de l’ancien.

D:4.24

Tourne-toi vers ce nouveau modèle, et vers le système de pensée de donner et recevoir ne faisant qu’un. Deviens l’auteur de ta propre vie. Vis-la comme tu te sens appelé à la vivre.

D:4.25

Nous ne pouvons rien construire de nouveau sur les murs de prison de l’ancien. Quoi que ce soit qui t’emprisonne doit maintenant être laissé derrière toi.

D:4.29

Tu te rends compte que le premier ordre à établir dans la création du nouveau, c’est la restauration de l’ordre original, ou de la conception originale.

D:4.30

Invite-toi d’abord dans ce nouveau monde, mais ne laisse pas tes frères et sœurs derrière toi. Invite-les aussi. Car ceux qui sont emprisonnés ne font qu’un avec toi et ils n’ont besoin que de ta libération pour trouver la leur.

D:4.31

Tu verras qu’il y a une seule réponse, une réponse différente pour chacun, et pourtant la même réponse pour tous. Cette réponse est l’acceptation de ton Soi. Cette réponse est l’acceptation du nouveau toi.

Chapitre 5   La vraie représentation

D:5.4

Le monde extérieur a été créé pour offrir une vraie représentation du monde intérieur, et plus tu prendras conscience de la vérité représentée dans tout ce qui t’englobe et t’entoure, plus les frontières entre les mondes intérieur et extérieur s’estomperont jusqu’à disparaître.

D:5.8

L’ego n’a fait que sembler être qui tu étais pendant un certain temps. Mais maintenant que tu connais qui tu es en vérité, l’ego ne reste pas là comme si c’était une entité séparée ayant sa propre vie. Non. L’ego est parti.

D:5.10

tu es appelé à voir à la lumière de la vérité des choses que tu aurais considérées comme sans importance auparavant. Tout ce qui est donné représente la vérité.

D:5.11

tout t’a été donné pour représenter ce qui est, plutôt que pour être ce qui est.

cela signifie que la forme ne sera jamais tout ce que tu es, mais qu’elle redeviendra ce qu’elle était censée être et représentera la vérité de qui tu es vraiment.

D:5.13

Ce qui a été fait de la création pour servir l’ego cessera d’être, tout comme l’ego a cessé d’être.

D:5.15

Quel est donc cet appel à créer dont nous avons parlé ? C’est l’acceptation du nouveau toi –   –  de la vie de ce Soi dans la forme.

C’est une acceptation qui admet que bien que le Soi créé par Dieu soit éternel, et que le soi de la forme soit aussi ancien que la mer et les étoiles, le Soi élevé de la forme est nouveau et créera un monde nouveau.

D:5.16

C’est la réponse à la question « et après ? » S’il n’y a rien à apprendre, si les leçons sont derrière toi et que l’accomplissement est achevé, que feras-tu maintenant ? Tu créeras dans la communauté, dans le dialogue, dans l’engagement et la solidarité. Tu seras l’Alliance vivante du Nouveau.

D:5.19

C’est la nouvelle réalité que tu as désirée. Vivre en étant qui tu es dans la forme. Ne pas attendre la délivrance par la mort, mais trouver ta délivrance pendant que tu vis encore dans la forme.

D:5.21

Tu te demanderas comment vivre dans le temps en tant qu’être qui n’est plus lié par le temps.

D:5.29

N’attends pas qu’on t’en dise plus avant d’accepter ce qui a déjà été dit. N’attends pas un plus grand appel avant d’accepter l’appel qui a déjà résonné dans ton cœur.

Chapitre 6 Le corps et l’élévation de la forme

D:6.1

Un jour ton apprentissage a pris fin quand le but de ce Cours a été atteint, et cela aussi t’a été dit. Je le répète seulement pour te rappeler que le temps d’« enseigner » et le temps d’« apprendre » avaient leur place, ainsi que leurs méthodes.

D:6.4

Ta croyance en l’inexistence de l’ego est maintenant totale, ce qui t’a apporté une liberté et une délivrance dont tu te réjouis. Ton véritable Soi commence à se révéler de différentes manières dont tu seras de plus en plus conscient.

 Alors que tu t’identifies plus intimement avec le Soi que tu es vraiment, le soi de la forme est susceptible de te devenir de plus en plus étranger et de plus en plus inconfortable. Nous avons donc besoin d’une nouvelle façon d’envisager le corps et le service qu’il te rend.

D:6.5

Comme tout ce qui a été créé pour le temps de l’apprentissage, le corps était le parfait mécanisme d’apprentissage. Le voir ainsi nous a aidés à provoquer la fin de l’apprentissage. Mais maintenant ton corps, ou ta forme, doit être vu d’une nouvelle manière. C’est donc avec de nouvelles idées sur le corps que nous commencerons l’ultime renversement de la pensée qui te permettra de vivre dans la forme en étant qui tu es vraiment.

D:6.6

nous commençons par faire une distinction entre ce qui existe en tant que forme vivante, et ce qui existe en tant que forme inanimée ou non vivante.

D:6.7

C’est ta perception des formes que tu considères comme inanimées qui leur donne leur rigidité et leur signification particulière. Mais elles sont encore réelles, même si elles ne sont pas ce qu’elles semblent être aux yeux du corps

D:6.8

Ce qui n’est pas réel, ce sont les choses que tu as faites pour représenter ce qui est réel, puisque tu ne comprenais cela même que devaient représenter les choses que tu faisais. Ce sont les systèmes dont nous avons déjà discuté ; le système pénal, le système gouvernemental, le système corporatif, les systèmes économique et scientifique, bref les systèmes des choses auxquelles tu penses être soumis.

D:6.14

Si tu continues d’avancer dans le nouveau avec tes anciennes idées au sujet de ton corps, l‘ancien corps est ce que tu apporteras avec toi dans le nouveau. Commençons donc par une suspension de la croyance dans ce que tu penses connaître sur le corps, dans ce que la science te dit au sujet du corps, dans ce que tu as expérimenté en tant que corps

Je parle ici d’un esprit qui est ouvert à la découverte de quelque chose de nouveau, d’« incroyable » et même de « scientifiquement impossible », comme à la création de quelque chose de nouveau.

D:6.15

Ta certitude sur ce qui est n’est qu’une fausse certitude, une certitude apprise fondée sur la peur qui t’a fait ordonner le monde selon une série de faits et de règles.

D:6.16

Remettre en question ce que tu penses connaître n’est pas un appel au retour de l’incertitude, mais à l’avènement de la vraie certitude.

D:6.17

 Si tu imagines l’« ancien » comme un monde où règne l’attitude « si ceci, alors cela », et le « nouveau » comme un monde où donner et recevoir ne font qu’un, tu commenceras à voir l’énormité du renversement de la pensée qui attend désormais ton acceptation.

nous commençons par appliquer cette nouvelle attitude au corps.

D:6.18

Tu as appris que si tu prenais soin de ton corps d’une certaine manière, alors tu devrais jouir d’une bonne santé. Tu as appris que si ton corps dépensait de l’énergie, alors il aurait besoin de refaire le plein avec des aliments ou du repos.

D:6.19

 Lorsque des gens qui ont des habitudes saines tombent malade, tu penses que c’est injuste.

ces attitudes ne sont pas réglées par la certitude, mais par la simple idée d’améliorer ses chances contre les coups du destin.

D:6.20

 Parler des coups du destin, c’est en soi une attitude qui soumet la vie aux risques et aux caprices d’une force extérieure qui n’a aucune réalité, sauf dans ton imagination.

c’est la croyance que la maladie peut être mise sur le dos de certaines habitudes. 

en débarrassant ton esprit de toute idée de blâme, tu commences à t’éloigner du système de pensée dans lequel règne l’idée de « si ceci, alors cela

D:6.22

Le corps est ce qu’il est en fait de chair et d’os, et il est également la forme qui sert désormais à représenter la vérité de qui tu es.

D:6.23

Le premier exemple du corps nouvellement présenté était celui de la parfaite conception de l’union produite dans le rapport sexuel – une conception donnée pour ouvrir la voie au désir d’unité et de complétude.

D:6.24 

Nous avons parlé d’un seul remplacement au modèle de l’apprentissage : le modèle de l’acceptation. Qu’est-ce que le corps pourrait être appelé à accepter ? C’est une réponse facile, puisque le corps est déjà appelé à accepter d’être la demeure du Christ.

D:6.25

Au temps de l’apprentissage, le corps représentait un être en apprentissage. Toutefois, l’ego a ramené toutes tes idées sur la teneur de cet apprentissage à la simple idée de survie. Tu as donc appris à survivre plutôt qu’à vivre.

D:6.26

Le corps est désormais l’incarnation du vrai Soi, l’incarnation de l’amour, l’incarnation de la divinité.

Maintenant que ton Soi a rejoint le Soi élevé de la forme, vous existez ensemble à la fois dans le temps et hors du temps. Souviens-toi que le Soi élevé de la forme ne sera jamais tout ce que tu es. Toutefois, cela n’implique pas qu’il y ait des parties de ton Soi qui soient absentes de cette nouvelle expérience dans la forme que tu commences maintenant, mais cela implique que le Soi élevé de la forme a maintenant la capacité de se joindre au Soi dans l’unité d’une conscience partagée. Tu es revenu à l’entièreté et ta forme représentera tout simplement un aspect de ton entièreté dans le domaine du temps.

D:6.27

Dans l’état d’unité, ton véritable Soi est pleinement conscient du Soi élevé de la forme et prend pleinement part à ses expériences et à ses sentiments. Mais le Soi élevé de la forme, étant une forme qui existe encore dans le temps, doit réaliser la conscience du véritable Soi dans le temps.

C’est pourquoi nous avons parlé des miracles, et de la compression du temps que le miracle est susceptible de provoquer. Nous avons redéfini le miracle comme étant l’art de la pensée, ou l’acte de prière continuel qui soutient l’unité de la Conscience du Christ.

D:6.28

La forme et le temps vont de pair. Or je t’ai dit que le temps était une mesure de l’apprentissage. Si tu n’es plus un être en apprentissage, à quoi le temps sert-il ? Le temps ne sert plus maintenant qu’à une chose : transformer l’être apprenant en un être qui peut accepter la conscience partagée de l’unité et commencer à découvrir ce que cela signifie.

Chapitre 7 Le temps et l’expérience de la transformation

D:7.1

tu ne peux savoir ce que sera l’expérience de l’unité si tu n’y entres pas. « Entrer » dans l’expérience de la forme est une chose que tu peux voir en esprit

« Entrer » dans l’expérience de l’unité est une chose bien plus difficile à imaginer et pour laquelle tu as bien peu de mots.

D:7.4

Pour faire l’expérience du nouveau, tu dois répondre à l’appel de laisser la révélation et la découverte, plutôt que l’apprentissage, être ce que l’expérience t’apporte.

D:7.6

L’action est le pont entre la forme et le sans forme parce que l’action est l’expression du soi dans la forme.

L’action « juste » découle de l’état d’entièreté.

D:7.7

Maintenant tu es appelé à découvrir comment exister dans la forme sans être défini par cette particularité temporelle.

D:7.8

Exister sous une forme vivante n’exige pas que tu sois défini par les particularités. Tu peux maintenant accepter le corps pour ce qu’il est dans toutes ses manifestations, sans le trouver « lié » par la particularité spatio-temporelle. Il peut encore exister dans un temps et un lieu précis, mais ce n’est que la nature d’un aspect de ce que tu es. La nature de la forme est d’exister dans la matière, d’occuper un espace et d’être perçue par les sens.

D:7.9

La matière est simplement un autre mot pour désigner le contenu, et il n’est pas besoin de la dénigrer. Le contenu de toutes choses vivantes est l’énergie de l’entièreté de cœur. Autrement dit, le contenu de toutes choses vivantes est entier. En ne voyant que des aspects de l’entièreté tu n’as vu ni le contenu ni la matière. Tu n’étais pas conscient de tout ce que tu es. Tu es donc maintenant appelé à découvrir et à devenir conscient de tout ce que tu es.

D:7.11

Le corps est ce qu’il est, et rien de ce qu’il est ne mérite moins que l’amour. Cet appel à aimer la totalité de ton Soi est un appel à l’amour inconditionnel et sans jugement. Ce n’est pas seulement un appel au non jugement, mais à l’amour sans jugement.

D:7.14

Être amoureux est une définition de ce que tu es maintenant puisque tu acceptes l’amour inconditionnel et sans jugement de tous.

C’est le transfert de l’amour particulier à l’amour universel.

Aimer tout ce que tu es, incluant ton corps, n’est pas l’amour particulier mais universel.

Maintenant que tu es en relation avec l’entièreté, tu peux transférer l’amour particulier à l’amour universel en aimant tout le monde. Nous sommes un seul corps, un seul Christ.

D:7.15

Tu t’es entraîné à observer, envisager et souhaiter pour te préparer à accepter la révélation,

D:7.16

L’observation a lieu dans le temps.

L’envisagement est moins lié au temps que l’observation parce qu’il n’a rien à voir avec les yeux du corps, et il se mêlera de plus en plus à ce que tu observes jusqu’à ce que ta vision soit libérée des anciens modèles et te guide plus sûrement.

D:7.17

Le souhait reconnaît le caractère unique de chaque Soi,

le souhait, comme l’observation et la vision, se rapporte encore au soi de la forme

D:7.18

La révélation est de Dieu. L’observation, la vision et le souhait sont des étapes qui te mènent au-delà de ce que voit le soi séparé individuel vers la révélation de ce qui est.

Le temps est donc ce qui a séparé le soi qui existe dans la forme du Soi qui existe dans l’union

En devenant un seul corps, un seul Christ, tu as accepté l’existence d’un être non particulier dans un état hors du temps – tu as accepté d’exister en tant que nouveau Soi, le Soi élevé de la forme.

D:7.20

Tu es désormais lié, par la conscience de l’unité, au champ total de la création, plutôt qu’au seul champ temporel de la création de la forme. Plus tu en seras conscient, plus tu prendras de l’expansion et trouveras de nouvelles manières de t’exprimer.

D:7.25

le Soi élevé de la forme peut remplacer les lois de l’évolution dans le temps par les lois de la transformation en dehors du temps.

D:7.26

Dans le but de faciliter ta compréhension, je t’invite maintenant à imaginer que ton corps est un point au centre d’un cercle et que le cercle représente tout ce que tu es.

D:7.27

le cercle qui existe autour de toi est le cercle de la conscience partagée, le cercle de l’unité.

D:7.29

Nous commençons donc une fois de plus par des paramètres, par un territoire de conscience partagée plutôt que par la conscience du Tout de Toutes choses. Ce territoire, nous l’appellerons le territoire de ton attention consciente.

C’est ici que nous commencerons, avec le territoire de ton attention consciente, en sachant que la découverte et la révélation vont étendre ce territoire

Chapitre 8   Le territoire de l’attention consciente

D:8.1

Tout en continuant d’imaginer que ton corps est un point à l’intérieur d’un cercle, je te demande maintenant d’imaginer que tu peux sortir du territoire de ce point et entrer dans le territoire du plus vaste cercle. Dans ce territoire du plus vaste cercle, il n’y a pas de temps ni d’espace ni de particularité. C’est un lieu de liberté illimitée.

D:8.2

Imagine d’abord que c’est un lieu où aucun apprentissage n’est nécessaire.

D:8.3

nous nous concentrons plutôt sur la très simple idée que chacun de vous avait une aptitude ou un talent naturel qui existait sous une forme quelconque avant le temps de l’apprentissage. Nous nous concentrons sur cette idée

laisses grandir en toi le sentiment que tu as fait l’expérience de quelque chose qui existait avant le temps de l’apprentissage. Et que ce quelque chose était merveilleux.

D:8.5

tu as accès à un Soi « donné », à quelque chose que tu n’as pas à gagner ou à trimer dur pour atteindre.

D:8.6

Cette idée t’aidera aussi à comprendre la découverte, puisque tes aptitudes ou talents naturels ont été découverts,

Tu peux aussi avoir constaté qu’en exprimant ce talent ou cette aptitude, de nouvelles découvertes t’attendaient,

Des dons qui demandent seulement qu’on les reçoive et leur réponde. Pas qu’on les apprenne.

D:8.7

ces aptitudes ou talents naturels sont un endroit où tu peux commencer à prendre conscience de ce qui t’est disponible ou donné

D:8.8

Ton esprit, bien qu’il ne veuille plus s’accrocher aux modèles connus, les rencontre encore partout.

D:8.9

Ce que nous essayons de faire dans ces Dialogues, c’est donc d’ouvrir l’esprit à la sagesse du cœur.

D:8.11

Étends ta portée ! Sors du petit point du soi séparé et entre dans le cercle de l’unité où tout ce que tu désires est déjà accompli dans la plénitude et l’entièreté du Soi indivisé.

D:8.12

L’aptitude naturelle que tu tiens pour donnée et pour un aspect de ton Soi qui n’a pas été appris, voilà la porte.

D:8.13

Pour prendre conscience de ce qu‘il y a derrière cette porte, il te faudra une nouvelle façon de voir, une nouvelle sorte de conscience.

Chapitre 9   La conscience qui ne relève pas de la pensée

D:9.1

Les pensées sont une plus grande limite que le point de ton corps, et un meilleur moyen d’emprisonnement que les barreaux et les murs.

D:9.2

 Le renversement ultime de la pensée discuté dans la section sur l’acceptation est ce dont nous parlons ici.

Ce que tu penses est ce qui t’emprisonne.

D:9.5

La pensée est un exercice et un modèle du soi séparé et donc du soi apprenant.

D:9.8

Si la pensée est ce qui t’emprisonne, pourquoi enseignerait-on un « art de la pensée » ?

D:9.10

L’apprentissage a toujours eu pour but d’amener l’apprenant au-delà de l’apprentissage.

tu dois comprendre que tu ne peux pas arriver à connaître le nouveau ou à créer le nouveau en te servant des moyens de l’ancien, y compris le moyen de la pensée.

D:9.11

Nous revenons ainsi à la découverte et continuons d’étendre le territoire de ton attention consciente. Nous le faisons en discutant de la nature des idées par opposition à la nature des pensées.

D:9.12

les idées sont également des découvertes que tu fais, des découvertes qui existent en dehors de l’apprentissage. Les idées « te viennent ». Elles sont données et reçues.

L’idée existe déjà en toi, mais elle attend sa naissance par toi.

D:9.13

C’est de cette manière que tu dois voir ta forme maintenant : elle est ce par quoi ce qui existe déjà, ce qui est déjà accompli, naît ou passe grâce à l’expression de ta forme et de l’interaction de ta forme avec tout ce qui entre en relation avec toi.

D:9.14

si tu acceptes que ces idées qui existaient déjà ont dû passer par toi pour s’exprimer dans la forme, alors tu commences à voir, sur une plus petite échelle, l’action qui à plus grande échelle deviendra la nouvelle voie.

Chapitre 10  Le but et l’accomplissement du Soi élevé de la forme

D:10.1

Ce que l’on trouve à l’extérieur de la frontière du soi personnel, dans le cercle plus vaste de l’unité, est intemporel.

Ce qui te vient sous la forme d’aptitudes ou de talents naturels, d’idées, d’imagination, d’inspiration, instinct, intuition, de vision ou d’appel, sont des moyens de connaître qui viennent à toi et passent par toi en dehors du modèle de l’apprentissage.

D:10.2

l’enseignement et l’apprentissage sont incapables de susciter talents, idées, imagination, inspiration, instinct, intuition, vision ou appel.

D:10.3

C’est ton acceptation joyeuse de l’état déjà accompli de ce donné qui permet à l’expression de ce donné de passer par toi et d’exprimer le Soi, parce que l’expression joyeuse exprime le Soi de l’unité plutôt que le soi de la séparation, le Soi de forme élevée plutôt que le soi personnel.

D:10.4

la manifestation de l’accomplissement qui existe déjà dans l’unité est ton nouveau travail,

D:10.5

Travailler avec ce qui est dans l’unité n’est pas un travail mais une relation. Tu es appelé à réaliser ta relation avec ce qui est donné de l’unité. C’est dans cette relation, dans la relation entre ce qui est et l’expression de ce qui est par le Soi élevé de la forme, que le nouveau est créé.

le partage en relation devient le but et l’accomplissement du Soi élevé de la forme, le moyen par lequel le Soi de l’union est connu jusque dans le monde de la séparation, et attire ainsi les autres de la séparation vers l’union.

D:10.6

«Répandez-vous sur la terre et multipliez. » Il s’agit toujours d’augmenter. Se contenter d’une compréhension ou d’une expérience personnelle ou individuelle de ce qui est donné, c’est manquer de compléter le cycle de donner et recevoir à l’unisson.

D:10.7

Une fois mise en pratique, lorsqu’elle remplacera le modèle de l’apprentissage, cette voie de la découverte deviendra une constante appréhension de ce qui est ainsi qu’une constante expansion de ce qui est, ou une constante expansion de la création – la création, bref, du nouveau.

Chapitre 11 Le retour à l’unité et la fin de la pensée telle que tu la connais

D:11.5

Tes pensées sont le dernier bastion de ton soi séparé,

D:11.10

 ton cœur est le puits du pur-esprit où les vraies réponses sont tirées.

Tu n’auras plus jamais soif quand tu l’auras accepté. Tu n’auras plus à chercher des réponses quand tu l’auras accepté. Parce que tu connaîtras et accepteras pleinement que toutes les réponses sont à l’intérieur.

D:11.16

nous tous, ensemble, sommes le puits du pur-esprit. Nous tous, ensemble, sommes la conscience partagée de l’unité.

En allant dans le monde avec la vision de l’unité,

Tu ne penses pas ta vie, mais tu tires ta connaissance au puits du pur-esprit, de la conscience partagée où ces mots sont donnés et reçus.

D:11.14

En d’autres termes, le Soi élevé de la forme ne reste pas contenu à l’intérieur du point du corps, mais il tire sa subsistance du cercle plus vaste, le cercle de l’unité.

D:11.15

Quelle sera donc la contribution, la contribution unique de chaque Soi élevé de la forme ? La contribution devient une contribution tirée au puits du pur-esprit, de la conscience partagée de l’unité qui trouve son expression, son expression unique, par le Soi élevé de la forme.

D:11.16

Accorder de l’importance au soi personnel, cela reviendrait à attribuer l’importance de Jésus à l’homme Jésus qui a existé dans l’histoire.

D:11.18

Ne te tourne pas vers tes pensées maintenant, mais vers l’esprit et le cœur joints dans l’unité. Dans l’unité ! L’unité est là où le cœur et l’esprit se sont joints. L’unité est le lieu où l’expression, l’action juste du Soi élevé de la forme, survient.

Chapitre 12 Le corps et tes pensées

D:12.1

Tu crois que les pensées existent dans ton esprit et sont elles-mêmes le produit de ton cerveau, qui se trouve dans ton corps. Puisqu’il est entendu généralement que la cessation de l’activité cérébrale équivaut à la fin de la pensée, tu donnes cela comme preuve que tes pensées tirent leur origine de ton cerveau.

D:12.4

Tu es « entré » dans ce dialogue. Tu penses que ces mots te parviennent au moyen de la forme écrite de ce livre, par l’entremise de tes yeux et par le mécanisme de décodage de ton cerveau, mais ce n’est pas le cas, pas plus que les mots de ce Cours.

D:12.7

Garde cela à l’esprit quand tu te demandes de quelle manière la première personne qui a reçu ces mots pouvait les « entendre » sous forme de pensées. Garde à l’esprit qu’elle a donc des pensées qu’elle ne pense pas.

D:12.8

nous continuons à étendre le territoire de ton attention consciente en réalisant que des « pensées » qui ne t’appartiennent pas peuvent très bien entrer en toi, et que c’est même chose courante.

D:12.10

Nous appellerons maintenant « penser » la voix active et souvent importune « dans ta tête », la voix du bavardage à l’arrière-plan. Et nous appellerons « pensées » la version plus méditative de ce « penser »,

D:12.11

Le penser est plus représentatif de l’esprit égotique; les pensées sont plus représentatives de l’esprit juste.

penser, avec ou sans l’ego, est un modèle du soi séparé qui ne t’est pas utile.

tu as toujours eu des pensées vraies qui venaient de ton Soi, le Soi joint dans l’unité. Ce sont des pensées que tu n’as pas « pensées »

D:12.12

le soi, une fois délivré des anciens modèles, se joindra à l’unité de plus en plus fréquemment, jusqu’au jour où tu pourras enfin soutenir la Conscience du Christ et vivre dans le monde en tant que Soi élevé de la forme.

D:12.13

L’idée principale à garder dans ton cœur et dans ton esprit, c’est l’idée d’entrée, l’idée que ce qui vient de l’unité n’a pas besoin d’un accès par les yeux ou les oreilles du corps, ni par l’un ou l’autre de ce que tu appelles tes sens.

D:12.14

Tu as déjà eu de telles pensées, des pensées qui te venaient avec une autorité dont tu n’as pas l’habitude

D:12.17

Tu penses qu’il est parfaitement sain de traverser la vie sans connaître quoi que ce soit « sans l’ombre d’un doute », sans connaître quoi que ce soit avec certitude, quand c’est l’inverse qui est vrai. Il est sain de connaître la vérité. Il est fou de ne pas connaître la vérité.

D:12.19

Les pensées qui te viennent de l’unité peuvent donc être considérées à la fois comme tes propres pensées et comme des pensées issues de l’union.

Nous sommes, dans l’entièreté de cœur, un seul cœur et un seul esprit.

Chapitre 13  Partager et raffiner ta façon d’exprimer ce que tu connais

D:13.1

ce besoin de proclamer ce que tu connais grandira en toi,

tu pourrais avoir de la difficulté à comprendre exactement ce que tu as découvert; et avoir de la difficulté à exprimer ce que tu connais, surtout quand ce que tu connais dépasse le champ de l’esprit et du corps, de la forme et du temps.

D:13.5

Par conséquent, la connaissance qui te viendra sera donnée dans l’état de l’entièreté.

D:13.8

Il a été maintes fois répété que tu n’es pas seul, et ce fut l’un des plus grands obstacles à surmonter pour plusieurs d’entre vous parce que l’état de solitude est tout ce que vous connaissez.

Mais joins-toi à d’autres qui vivent cette expansion de la conscience au temps du Christ, et tu commenceras à voir la preuve que les choses sont maintenant différentes. Joins-toi à d’autres qui arrivent à connaître par l’état de l’unité, et la preuve du contraire sera évidente. Tu commenceras à comprendre vraiment que tu n’es pas seul et séparé, et tu comprendras que même ce connaître est un connaître partagé, un connaître en relation.

D:13.9

De même qu’il t’a été dit que tu ne pouvais pas apprendre par toi-même, de même je te dis maintenant que tu n’arriveras pas au connaître de l’état de l’unité par toi-même.

D:13.11

en vivant selon ce que tu sais être la vérité, tu formeras les relations et l’union mêmes qui permettront à la vérité d’être partagée. En d’autres termes, la relation ou l’union précède le partage de ce qui peut seulement être donné et reçu en relation.

D:13.12

En étant qui tu es, et en voyant les autres comme ils sont réellement, tu crées la relation dans laquelle le partage peut avoir lieu. Sans relation, il n’y a ni désir ni union. Sans relation, tu te conduis comme un soi séparé tentant de communiquer l’état d’union dans l’état de séparation. Cela ne marche pas. Mais joins-toi à ton frère et à ta sœur dans le Christ, et le partage se fait sans effort,

Chapitre 14  Les nouvelles frontières au-delà du corps et de l’esprit, de la forme et du temps

D:14.1

la découverte est davantage que l’acceptation de ton accomplissement et que ces premiers pas dans le véritable état de l’unité.

D:14.8

La coopération vient du Tout de Toutes choses en harmonie et en relation. Quand tu crois avoir besoin de planifier plutôt que de recevoir, quand tu crois avoir des raisons de stresser et de forcer plutôt que de rester simplement ouvert à ce qui vient, cette harmonie et cette relation ne sont ni réalisées ni acceptées.

D:14.11

Être en expansion, c’est « s’ouvrir», « s’étendre », augmenter, devenir. C’est, pour nous, porter « à l’extérieur » ce qui est à l’intérieur. Plus tu deviens conscient « à l’intérieur » de ton Soi, plus tu permets l’expansion de ta conscience dans le monde.

D:14.13

La prise de conscience, l’acceptation et la découverte sont, en somme, ce qui permet à la forme de devenir ce plus que ce qu’elle a cherché à devenir pendant si longtemps.

D:14.14

La création du nouveau signifie la création d’une nouvelle réalité.

D:14.15

Cette réalité commence par la prise de conscience de ce qui est au-delà du corps et de l’esprit, de la forme et du temps.

D:14.16

Être entier, c’est être présent. Être entier, c’est être tout ce que tu es.

Chapitre 15   Devenir et les principes de la création

D:15.1

il y a certains principes qui gouvernent la création. Ces principes s’apparentent aux modèles qui furent créés pour le temps de l’apprentissage, lesquels seront appliqués de nouveau à la création de nouveaux modèles pour le temps nouveau qui nous attend.

D:15.2

Le premier principe de la création est celui du mouvement.

D:15.3

Le mouvement est l’énergie, la force vitale de la création et de l’être, à la fois dans l’unité et dans le temps. En étant, tu es en mouvement. En étant, tu es une expression d’être.

D:15.4

 Le second principe de la création est donc qu’être est. Il est ce qui est, et il est l’expression de ce qui est.

D:15.5

 La vie est mouvement par la force de l’expression. Le troisième principe de la création est donc l’expression.

D:15.6

Toutefois, ce ne sont pas des principes séparés, mais un seul principe unificateur de l’entièreté : mouvement, être, expression.

D:15.8

C’est seulement quand mouvement, être, et expression ont été réunis que la lumière fut.

D:15.12

 L’expression, le mouvement et l’être sont l’affaire de l’éternel quand il passe par le temporel.

D:15.16

ton esprit pensant ne sera plus nécessaire aussitôt que ton accès à l’unité, ou à la Conscience du Christ, sera maintenu et soutenu.

D:15.18

le maintien est ce que tu donnes pour avoir ce qui est à ce moment-là une connexion maximale à l’unité.

D:15.19

Nous commençons donc par cette idée du maintien de ta relation avec l’unité. Tu as maintenant fait l’expérience de l’unité, et tu souhaites qu’elle continue à te servir. Tu dois donc t’efforcer de maintenir les conditions qui lui permettront de le faire.

D:15.20

Soutenir, c’est assurer l’existence. Reconnaître l’unité dans le soutien, c’est admettre que c’est l’unité qui soutient la vie.

Le maintien conduit au soutien.

D:15.23

tu maintiens ici toutes les conditions nécessaires pour atteindre ton but.

D:15.24

Ce que tu gagneras à ton retour sera le but lui-même – le soutien

Chapitre 16   De l’image à la présence

D:16.1

Tu connais à présent qui tu es, et donc tu peux entreprendre le travail, ou la relation de cette phase finale : la phase de devenir qui tu es. C’est la phase dans laquelle le mouvement, l’être et l’expression s’unissent pour re-créer l’entièreté qui sera exprimée dans le Soi élevé de la forme.

D:16.2

La création est l’accession à notre véritable identité et c’est l’extension ou l’expression de cette identité par la création de l’entièreté dans la forme.

D:16.5

Les principes unifiés de la création, une fois unifiés à l’intérieur de chacun de nous, apportent la lumière à chacun ; ils apportent la capacité de voir, la capacité de connaître, la capacité d’être, la capacité de créer. Par l’art de la pensée, ces capacités deviennent qui nous sommes.

D:16.10

Tant que tu es en devenir, la création agit encore sur toi.

« Le temps est venu de sortir du temps de devenir qui tu es pour entrer dans le temps d’être qui tu es »,

D:16.12

Devenir est le mouvement de l’image vers la présence.

D:16.13

Ce temps du devenir est le temps qui sépare ton éveil et ton accès à la Conscience du Christ

Dans les moments où tu fais l’expérience directe du mouvement, de l’être et de l’expression de l’unité, tu es qui tu es. À d’autres moments, tu deviens qui tu es.

D:16.14

Dans les moments où tu fais l’expérience directe du mouvement, de l’être et de l’expression de l’unité, tu es entier et complet, tu ne ressens aucun manque, aucune incertitude, aucun doute. Tu as confiance en ce que tu sais. Tu réalises pleinement que tu n’es plus un être en apprentissage et que tu n’as plus besoin d’être enseigné ni d’être guidé, si ce n’est par ce qui vient de ton propre cœur.

16.15

Dans les moments où tu ne fais pas l’expérience directe du mouvement, de l’être et de l’expression de l’unité, tu réalises l’état du devenir. Réaliser l’état du devenir, c’est se rendre compte qu’il existe un entre-deux entre le temps d’apprendre et le temps d’être le Soi élevé de la forme ; qu’il y a encore des moments où tu n’es pas pleinement présent à qui tu es.

D:16.16

Quand tu n’es pas entièrement présent à qui tu es, tu fais encore l’expérience de l’image, ou de l’image rémanente, de qui tu es.

Cette image est comme une ombre qui s’attarde. Elle englobe toutes tes anciennes idées sur toi-même, tous les modèles du temps de l’apprentissage, tous les moments où tu éprouves une incapacité à te joindre dans l’union, et où tu reconnais encore l’image de ton ancien soi.

D:16.20

Ce temps du devenir est le temps de ne plus réagir aux images. C’est le temps d’arriver à ne plus « garder » ces images dans ton esprit et dans ton cœur. C’est le temps d’abord de ne plus les laisser t’affecter, puis le temps de les abandonner totalement, car sans cet abandon tu n’es pas pleinement présent.

Sans cet abandon, ta présence n’est pas totalement réalisée, tu n’es pas totalement ici, ni entier ni complet. Tu es parfois qui tu es, mais tu es aussi, parfois, une simple image de celui que tu croyais être.

D:16.21

Cette image, n’étant qu’une image, est incapable d’une véritable union en relation. Tu dois être pleinement présent pour te joindre en relation. Toutes tes images sont de fausses images, et en les gardant tu ne permets pas au temps de l’apprentissage d’être remplacé par le seul remplacement qui soutiendra la Conscience du Christ, le remplacement de l’apprentissage par le partage en unité et en relation.

Chapitre 17 Le secret de la succession

D:17.1

Succéder, c’est venir après, et c’est entrer dans son héritage.

D:17.3

Le secret de la succession est simple. Il suffit que le désir soit entier. Désires-tu de tout cœur me suivre jusqu’à ton véritable héritage ? Venir après moi et être comme j’étais ? Être l’héritier des dons qui sont les nôtres ?

D:17.5

Imagine que tu es debout au sommet de cette montagne que nous avons escaladée, les bras levés, les mains grandes ouvertes, contemplant le ciel en jubilant plutôt que la terre à tes pieds. C’est la position à la fois du désir et de la satisfaction, de l’aspiration et de l’accomplissement.

D:17.7

c’est cela que ce geste symbolise, un flot continu de donner et recevoir, une chaîne ininterrompue de donner et recevoir. Tu offres ta gloire et la réclames du ciel, en même temps.