Dans notre modélisation, le corps – mental et physique – n’est pas différent de la manière dont il est classiquement perçu par le sens commun et par les disciplines scientifiques et médicales qui s’intéressent à l’être humain.
La nuance que nous introduisons est cependant très importante : l’observation nous fait considérer qu’une partie de la complexité de nos fonctionnalités doit faire l’objet d’une attention particulière. Il s’agit bien sûr de la source de notre élan vital, de ce que nous avons appelé l’âme. Et nous considérons que cette source doit faire l’objet de l’attention de tout notre être. Pour faciliter la prise de conscience de cette fonction subtile de notre être nous la différencions et appelons corps tout ce qui dans notre être n’est pas âme.
Ainsi, dans notre modèle, le corps mental et physique est le vecteur d’information et d’action de l’âme dans le monde :
- Le corps capte les informations du monde environnant, traite ces informations et les transmet à l’âme de manière à ce que celle-ci ait une vision aussi claire que possible du monde dans lequel son être humain évolue. L’élan vital de l’être humain pourra ainsi être déployé en cohérence avec le monde qui l’entoure.
- Le corps doit aussi être à l’écoute de l’âme, partie essentielle de la vie de l’être humain dont il fait partie. Il doit mettre en œuvre tous les moyens mentaux et physiques permettant de satisfaire les besoins de l’âme et permettant de traduire le souffle de vie en pensées et actions appropriées.
Pour assurer au mieux son rôle d’intermédiaire entre l’âme et le monde, le corps doit aussi prendre soin de lui. Il le fait par des actions réflexes telles que la respiration ou par des actions pilotées par le mental telles l’achat de nourriture.
Dans le cadre d’un fonctionnement normal de l’être humain (c’est à dire lorsque le mental est d’abord au service de l’âme), pour favoriser la bonne santé du mental et du corps physique on peut se référer à toutes les disciplines médicales et à toutes les bonnes études relatives à la santé.
Dans les cas où le mental se désintéresse des besoins de l’âme, la santé mentale et physique du corps peut en pâtir.