L’un des principaux messages que le modèle âme-corps porte en lui est que le mental doit faire le petit effort de se rappeler souvent les besoins de notre âme : besoin social et besoin de partage d’amour compassion.
Il doit se rappeler cela pour les situations rencontrées au quotidien. Il doit encore plus s’en rappeler lorsque de nouvelles situations de vie s’annoncent pour sa personne ou pour des personnes pour lesquelles il peut être force de conseil.
Il doit donc remonter à sa conscience les fondamentaux de l’âme. Cela constitue la plus grande partie du chemin à parcourir.
L’autre partie du chemin consiste à savoir traduire en pensées et en actions les besoins et sollicitations de l’âme.
Remonter à la conscience les besoins de l’âme
Avec une bonne appropriation du modèle âme-corps décrit précédemment, la prise de conscience des besoins de l’âme est assez simple à acquérir: il suffit de se remémorer ce modèle très simple âme-corps : l’âme est notre souffle de vie, elle est amour et elle a besoin d’échanger de l’amour compassion avec d’autres âmes.
Une relecture des chapitres qui présentent le modèle âme-corps peut aussi être utile. Elle permettra de reprendre conscience très rapidement des priorités que doit traiter notre mental: la satisfaction du besoin social, l’aménagement pour la personne d’un contexte ou environnement propice au partage de l’amour, et toutes les actions de compassion que lui inspire son âme.
Traduire en pensées et actions les besoins et élans de l’âme
Le besoin social de l’âme
Nous avons vu que la satisfaction du besoin social de l’âme est une question de santé et même de survie de l’être humain.
Notre mental cartésien ne voit pas cela, ne comprend pas ou ne ressent pas cela, d’autant que ce besoin est souvent inconsciemment satisfait depuis la plus tendre enfance. S’il n’est pas déjà averti, le mental ne met donc pas spontanément en priorité des priorités la satisfaction de ce besoin social.
Notre mental doit donc apprendre à être très vigilant sur ce sujet, en particulier dans les situations ou périodes de vie propices à un isolement de la personne: harcèlement, chômage, rupture ou divorce, départ des enfants, retraite, veuvage, dépendance, … .
Dès qu’une de ces situations de risque d’isolement survient, le mental doit revenir aux fondamentaux de l’âme en mettant en priorité absolue la recherche de solutions palliant cet isolement.
Le besoin de partage d’amour de l’âme et le souffle d’amour de l’âme
Lorsque l’isolement n’est pas ou n’est plus un problème, lorsque des liens sociaux sont établis, le mental doit s’occuper du deuxième niveau de satisfaction de l’âme. Il doit se rappeler que l’âme est amour et avoir pour priorité la bonne traduction de cet élan d’amour en pensées et actions cohérentes.
Le modèle âme-corps simplifie grandement la pensée du mental: dans toute situation, dans toute circonstance, c’est la voie de l’amour qui doit être choisie et traduite en pensées et actions. Il en va du bonheur de son âme et de son être-humain. Aucun autre choix n’est possible. Se rappeler les besoins de l’âme suffit et l’attente de celle-ci est claire et simple: elle n’a besoin que de donner de l’amour et de recevoir de l’amour.